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Animées par des universitaires

Des start-up dans l’agriculture

Cette coopération contribuera à évaluer le potentiel d’investissement que renferment les universités.

Répondant au besoin de soutenir les évolutions et les actions de réformes du secteur agricole, le ministère de l’Agriculture se penche sur le développement de nouveaux axes d’investissement, à travers la création de start-up et de microentreprises agricoles. C’est du moins ce qu’ a annoncé le ministre de l’Agriculture et du Développement rurale lors de sa visite dans la wilaya de Gulema, précisant que « son secteur prépare, en coordination avec le ministère de l’Economie de la connaissance, des start-up et des micro-entreprises, la tenue début octobre prochain d’une rencontre nationale avec la participation des jeunes universitaires et porteurs de projets dans le but de cerner et d’identifier les moyens à mettre en place pour la création de microentreprises agricoles au Nord et dans les Hauts- Plateaux, notamment au niveau du Barrage vert ».Une orientation qui intervient dans un timing hautement propice pour porter les ambitions du secteur en phase de concrétisation, notamment en matière d’ élargissement des surfaces à cultiver, et de modernisation des moyens d’irrigation et d’exploitation. Il faut dire que toutes les conditions sont réunies pour apporter au secteur un souffle nouveau à travers l’édification d’une synergie forte avec le secteur de la recherche scientifique et celui de l’économie de la connaissance. Autrement dit, l’accompagnement de l’État aux investisseurs dans le domaine, et la mise en place de nouvelles dispositions juridiques et administratives, permettent à travers les avancées enregistrées, d’optimiser les capacités de production et de gestion. Ce qui rejoint en profondeur la vision de développement retenue par les pouvoirs publics, visant à la réalisation de la sécurité alimentaire, le renforcement des capacités de production, de stockage et d’approvisionnement des marchés, et la réduction de la facture d’importation.
De même importance, cette coopération contribuera à évaluer le potentiel d’investissement que renferment les universités, les centres de recherches et des incubateurs. Ces derniers représentent des leviers économiques stratégiques à travers le développement de start-up et de micro- entreprises spécialisées dans l’innovation et dans la recherche de solutions adaptées pour le développement et la modernisation du secteur.
Une évaluation qui facilitera l’établissement de projections et de perspectives fiables, du fait qu’elle s’appuie sur les actions de numérisation pour élaborer une cartographie, et une banque de données. Ces derniers serviront d’aiguillages efficaces pour permettre aux jeunes porteurs de projets de participer à la réorganisation du secteur et à la concrétisation des objectifs fixés dans le cadre de la transition économique. En somme, l ‘apport des star-up et des micro entreprises au domaine agricole, se mesure à l’importance des chantiers ouverts pour hisser le secteur au niveau du fonctionnement et de rendement, qui lui permettront de jouer pleinement son rôle dans le développement des secteurs stratégiques, tels que les exportations hors hydrocarbures, et la transformation agroalimentaire. À ce titre, les micro- entreprises et les start-up seront appelées à jouer le rôle de rampes de lancement pour les jeunes investisseurs, et de base arrière pour assurer un développement continu.

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