{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le président ouvre un nouveau front après la spéculation

Feu sur l’informel!

Le président de la République vient de lancer un dernier appel pour bancariser l’argent de l’informel.

«Dernier avertissement!». C'est sur un ton ferme que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s'est adressé aux barons de l'informel. Profitant de la réunion du gouvernement avec les walis, qui s'est tenue jeudi dernier à Alger, le chef de l'État a tenu à envoyer un message clair à ceux qui activent dans l'illégalité. Il a sonné la fin de la récréation en les sommant de se mettre en règle. C'est dans ce sens qu'il les a appelés à déposer à la banque l'argent qu'ils cachent dans leurs caves ou sous leurs matelas. Tebboune, qui avait devant lui les premiers responsables des 58 wilayas du pays, a annoncé qu'ils s'agissait de la dernière mise en garde avant de commencer à sévir! «On a donné les garanties nécessaires pour votre régularisation, on a même augmenté le nombre de banques islamiques. Plus aucune excuse ne tient désormais la route» a-t-il soutenu en tapant du poing sur la table. Le premier magistrat du pays a averti sur le fait qu'il s'agissait du dernier appel avant que l'État n,intervienne par la force de la loi. Une situation qui nous rappelle sa «déclaration de guerre contre les spéculateurs». L'an dernier a pareil période, le président Tebboune avait lancé le même «tir de sommation» contre la mafia de la spéculation. À l'époque, personne ne pensait que cette guerre allait aboutir à un résultat rapide, tant ces cartels étaient tentaculaires en ayant une main- mise totale sur les marchés. En homme de parole, le Président a réussi a leur couper l'herbe sous les pieds en sévissant avec force. Il a mis en place des mécanismes juridiques pour «punir» ces criminels tout en mobilisant les forces de sécurité qui font la «chasse» aux spéculateurs comme pour les dealers de drogue. Résultat: en quelques mois le marché s'est stabilisé, des produits souffrant de «pénuries chroniques» ont réapparu sur le marché en grande quantité. Le lait subventionné en est le parfait exemple. Depuis une décennie, les gouvernements qui se sont succédé n'ont pas réussi à régler ce problème du lait en sachet. Aujourd'hui, on importe moins de poudre de lait, avec une plus grande population, mais les citoyens ne sont plus obligés de se lever aux aurores pour espérer que leurs enfants trouvent du lait en se réveillant. La bataille est donc gagnée! Ce qui laisse entrevoir la même réussite pour cette guerre contre l'informel. Car, cette déclaration du président de la République est la conséquence d'un travail de plusieurs mois effectué par le gouvernement. Des contrôles réguliers sont menés depuis la rentrée sociale. Les commerçants sont sensibilisés, des PV ont été dressés, les «prunes» se multipliés. Des descentes de police ont été faites. Des barons arrêtés, des réseaux démantelés. Mais cela reste insuffisant face à cet océan qui domine l'économie nationale. C'est dans ce sens qu'un travail de fond a été mené pour recenser les acteurs de ce marché parallèle. Les contrôleurs vont jusqu'à surveiller les sites internet, les pages facebook et même les comptes bancaires de ces commerçants afin d'avoir une estimation plus ou moins réelle de leurs chiffres d'affaires. Des mesures d'encouragement ont été prises afin de les pousser à bancariser leur argent. L'aspect religieux a été pris en compte en multipliant les guichets de banques islamiques à travers les quatre coins du pays. Néanmoins, cela reste pour le moment insuffisant. Les mauvaises habitudes semblent avoir la peau dure. Les spécialistes craignent que cette opération ne subisse le même sort que celui de celle lancée en 2015. Toutefois, la détermination du président Tebboune et son efficacité les laissent confiants. Ces spécialistes s'attendent a voir des mesures fermes prises par le chef de l'État comme il l'avait fait avec l'informel. Ils s'attendent a voir un mécanisme juridique mis en place criminalisant ces pratiques. Ce qui viendrait renforcer cette lutte contre un fléau qui plombe l'économie nationale. Pour le moment, on n'en est pas encore là. On ne sait pas ce que réserve Abdelmadjid Tebboune comme «surprise» aux acteurs de l'informel.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours