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Patrimoine immatériel

Gandoura et melehfa entrent à l’Unesco

Le henné a également été inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

Le Comité intergouvernemental de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) a validé, mardi, l'inscription du dossier de l'Algérie «Costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien: savoirs et savoir-faire liés à la confection et à la création de bijoux - gandoura et melehfa» sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, et ce lors de la 19e session du Comité, qui se tient à Asuncion (Paraguay) jusqu'au 7 décembre, indique, hier, un communiqué du ministère de la Culture et des Arts.
L'Algérie a gagné le pari après «un travail laborieux accompli par le ministère de la Culture et des Arts dans la mise en oeuvre de la stratégie nationale globale de protection et de valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel qu'elle recèle et qui fait partie de la mémoire et du patrimoine de l'humanité tout entière», a précisé la même source ajoutant que ce patrimoine «doit être protégé et valorisé pour renforcer notre sécurité culturelle, qui est au coeur de notre sécurité nationale globale». Les éléments inscrits dans ce dossier incluent: «la gandoura, la melehfa, l'qat, q'wiyet, la chechia, loukaa, seroual, edkhila, mandil, guenour, et h'zam», brodés selon les technique du fil el-mejboud, el-fetla, kentil, tell, perlage et tâamar. Concernant les bijoux en argent et en or, il s'agit notamment de «la chachia soltani, le djebine, khit errouh, menagach (boucles d'oreilles), mechref, le m'khabel, le s'khab, la m'hazma, le h'zam, le harz, le ibzim, les m'sayas, le mekyas, le khelkhal et le reddif», ajoute le communiqué.
Ces éléments «transmis de génération en génération ont été réalisés avec doigté et une haute précision par des artisanes et artisans algériens, ainsi que par toutes celles et tous ceux qui ont contribué, directement ou indirectement à la conception de cet élément, continuant à ce jour à créer et à préserver ce patrimoine immatériel vivant», note le communiqué. À noter que l'inscription de ce dossier s'ajoute à sept éléments du patrimoine immatériel algérien déjà classés sur cette liste, à savoir: l'ahellil du Gourara traditionnel et les coutumes sont associées (2008); les rites et les savoir-faire artisanaux associés à la tradition du costume nuptial de Tlemcen; le pèlerinage annuel au mausolée de Sidi Abdelkader Ben Mohammed, dit «Sidi Cheikh» (2013); le rituel et les cérémonies de la sebeiba dans l'oasis de Djanet (2014); le s'bouâ; pèlerinage annuel à la zawiya Sidi El Hadj Belkacem, Gourara (2015); les savoirs et savoir-faire des mesures d'eau des foggaras ou aiguadiers du Touat-Tidikelt (2018); et le rai, chant populaire d'Algérie.
Ce dossier s'ajoute également à d'autres éléments du patrimoine partagés avec des pays arabes et africains, également inscrits au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco afin de «renforcer la dimension arabo-africaine du patrimoine algérien», à savoir: le dossier «Pratiques et savoirs liés à l'imzad des communautés touarègues de l'Algérie, du Mali et du Niger (2013)»; le dossier des «Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous (2020)»; le dossier «Arts, savoir-faire et pratiques associés à la gravure sur métaux (2023)», ainsi que le dossier «Calligraphie arabe» (2021), et le dossier du «henné» qui a été inscrit lors de cette session.

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