{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Nouvelle attaque contre le commissariat de Sidi Salem à annaba

Gare à l'autorité de l'État!

Les bandes criminelles ne décolèrent pas et en guise de représailles, ont perpétré une deuxième attaque contre le même commissariat.

Par Ahlem Tendjar

Défiant l'État et les lois de la République, une bande criminelle s'est, une seconde fois, attaquée au siège de la police extra-muros de Sidi Salem, dans la daïra d'El Bouni. Cet acte désolant est l'oeuvre d'une bande de criminels qui n'a pas tardé à protester contre l'arrestation d'une bande criminelle composée de 60 malfrats. Selon les informations recueillies auprès de certains témoins oculaires, les assaillants reprochent, voire accusent les services de police de Sidi Salem d'être à l'origine de l'arrestation des mis en cause dans la première attaque perpétrée, mercredi dernier, par une soixantaine d'individus. Ces derniers ont, rappelons-le tenté de prendre d'assaut le commissariat afin de faire sortir, la femme du chef de gang, victime de séquestration et tentative d'assassinant, comme précisé par le communiqué des instances judiciaires. La scène effrayante, filmée et postée sur Facebook, a fait le tour de la wilaya, semant la panique et la consternation au sein des habitants de la localité de Sidi Salem. À bord de voitures pour les uns et à pied pour d'autres, des dizaines d'assaillants, armés de sabres, de bâtons, de pierres et de fumigènes, n'ayant (pas) pu pénétrer au commissariat, ont fait une démonstration de force, en saccageant et volant des véhicules de policiers et d'autres appartenant à des citoyens. Jusqu'à la mise sous presse, rien n'a été révélé sur cette nouvelle attaque contre le commissariat de Sidi Salem. En attendant la réaction des services de sécurité à Annaba, il est impératif de noter que cette scène de rébellion dénote le poids du banditisme prévalant dans la localité de Sidi Salem, où le diktat prend une nouvelle forme, à savoir la révolte contre les services de police. Ces derniers sont, convient-il de le souligner, quotidiennement exposés au danger pour faire régner l'ordre. Or, dans ce cas précis, la bande criminelle a manifesté une franche opposition à cette prérogative qui vise à faire respecter les lois de la République. Des lois qui, a priori, semblent avoir des lois en parallèle imposées par cette bande, celle qui a perpétré une attaque contre le siège des autorités sécuritaires à Sidi Salem. Un événement survenu, rappelons-le, mercredi dernier, lorsqu'une soixantaine de malfaiteurs, armés jusqu'aux dents, ont tenté d'investir le siège du commissariat situé hors de la ville, pour faire sortir une victime, du commissariat où elle était sous la protection de la police, après avoir été séquestrée et menacée de mort. Plusieurs membres du gang ont été neutralisés grâce à l'intervention des services de sécurité, BRB et BRI et UMO ainsi que les éléments de plusieurs sûretés de daïra, appelés en renfort par le sûreté de wilaya d'Annaba. Aux termes de cette intervention musclée, 60 personnes ont été identifiées, dont 41 ont été placées sous mandat de dépôt, alors que 19 autres sont en fuite, sont activement recherchés par la police. Au moment où nous mettions sous presse, le chef du gang aurait été arrêté non loin du poste frontalier d'Oum Tboul (El Tarf) (Tarf). Selon la source qui a filtré l'information, il s'agit du chef de bande et du principal accusé, initiateur de l'attaque, qui s'apprêtait à s'introduire frauduleusement en Tunisie. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré