Goudjil et Boughali préparent l’agenda 2025

«La conjoncture internationale est telle qu’il devient impératif de coordonner nos efforts autour des questions brûlantes de l’heure. Le contexte mondial actuel nous impose l’union et l’unité », a soutenu le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, alors qu’il présidait, au siège du Sénat, avec Brahim Boughali, président de l’Assemblée populaire nationale (l’APN), une réunion de coordination concernant les activités à venir des deux chambres du Parlement entrant dans le cadre de la diplomatie parlementaire. « Nous sommes appelés à coordonner davantage dans les relations parlementaires », a-t-il poursuivi, invitant à mettre à profit « les relations d’amitié dont nous avec les Parlements du monde afin de mieux faire entendre la voix de l’Algérie et affirmer ses positions immuables vis-à-vis des causes justes ». Goudjil a ainsi rappelé l’ordre du jour lequel vise à renforcer la participation positive de l’Algérie dans les forums parlementaires régionaux et internationaux. Il a alors appelé à mettre en œuvre les mécanismes de la diplomatie parlementaire et les moyens de renforcer la participation et la présence effectives de l’Algérie sur les podiums parlementaires mondiaux.
La réunion, coprésidée par Goudjil et Boughali, est à inscrire dans le contexte de la préparation de l’activité extérieure des deux chambres du Parlement, à quelques encablures de l’ouverture de la prochaine session parlementaire. Elle a vu la présence des présidents des commissions des affaires étrangères des deux chambres, de membres des deux chambres, ainsi que de représentants du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. L’objectif inscrit au menu de cette réunion porte donc sur l’impératif d’unifier les vues pour une représentation soutenue du Parlement algérien auprès des organisations et associations parlementaires internationales, africaines, arabes et méditerranéennes, à côté desquelles le Parlement algérien jouit de la qualité de membre. Goudjil et Boughali n’ont pas manqué l’occasion de rappeler, avec fierté, les positions immuables de l’Algérie par rapport aux causes justes, ainsi que son leadership à l’échelle régionale, continentale et mondiale. De même qu’ils ont rappelé qu’en matière de diplomatie parlementaire, la démarche épouse les orientations de la politique étrangère, lesquelles sont inspirées des principes de la glorieuse révolution de Novembre 1954. « Les résultats obtenus au niveau de la diplomatie parlementaire témoignent du dynamisme et de l’efficacité de l’action diplomatique de la nouvelle Algérie sous la conduite du président Abdelmadjid Tebboune», a renchéri Goudjil qui a renvoyé aux causes justes dans le monde, notamment la lutte contre le colonialisme et la consécration du droit des peuples à l’autodétermination, citant principalement le Sahara occidental et la Palestine, tout en dénonçant le néocolonialisme. La réunion de coordination entre les deux chambres du Parlement a, de la sorte, permis d’aborder les principaux points du programme d’activités parlementaires internationales à venir, incluant des événements importants organisés par diverses organisations et différents forums parlementaires régionaux et internationaux dont le Parlement algérien est membre.
Tous deux ont abordé les différents aspects de l’activité parlementaire commune en vue d’atteindre de nouveaux objectifs et acquis, à la faveur des prochaines échéances. « Il s’agira d’affirmer les positions immuables de l’Algérie au niveau des différentes instances internationales, à leur tête le Conseil de sécurité de l’ONU, où elle a toujours défendu les causes justes, tout en revendiquant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et en réaffirmant le principe de non-ingérence dans les affaires internes des États », a souligné Goudjil qui a invité à cet autre principe qui dicte de recourir aux moyens pacifiques et à la négociation pour résoudre les conflits, sous toutes les latitudes. Les présidents des deux chambres du Parlement ont également souligné la nécessité d’adopter le principe d’égalité et de réciprocité dans les relations diplomatiques parlementaires au sein des différentes instances internationales, et ont insisté sur l’importance, pour la diplomatie parlementaire, de mettre en valeur les atouts économiques et les opportunités d’investissement, en cohérence avec la priorité donnée à la diplomatie économique et à l’indépendance des décisions politiques et économiques.