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3e édition de la remise du Prix du président de la République de la littérature et de la langue amazighes

Huit étoiles dans la Vallée du M’zab!

La cérémonie a été marquée par un grand moment de communion entre les Algériens. Ce Yennayer dans la ville de Moufdi Zakaria a montré que l’Algérie est une et indivisible…

Une fin en toute beauté! Après trois jours d'émotion et de joie, le rideau est tombé sur les festivités officielles de la célébration du Nouvel An berbère. C'est par la 3e édition de la remise du Prix du président de la République de la littérature et de la langue amazighes que la Vallée du M'zab a dit au revoir à ses invités venus fêter l'amazighité. Une cérémonie grandiose a été organisée au niveau de l'amphithéâtre de la magnifique université de Ghardaïa. Elle a vu la présence d'un nombre important de personnalités, à l'instar de l'enfant de la région, Ibrahim Boughali, président de l'Assemblée populaire ationale. Le président Tebboune a aussi dépêché trois de ses conseillers, en plus de la ministre de la Culture et des Arts Soraya Mouloudji. Il y avait aussi le directeur général de la Protection civile, les autorités civiles et militaires de la wilaya, les notables de la ville ainsi que des jeunes activistes de la société civile. Bref, un pur moment de communion entre Algériens comme on a pu le voir durant les trois jours qui ont marqué ces festivités. En bon maître de cérémonie, le secrétaire général du Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad, a pris la parole pour ouvrir l'événement. Il en a profité pour remercier une nouvelle fois le président Tebboune pour l'instauration de ce prix qui consacre la maturité de la recherche, de la réflexion et de la production littéraire. «Ce n'était qu'une idée, il y a de cela à peine trois ans, nous voici ici à Ghardaïa pour la troisième édition», a-t-il souligné avec beaucoup de fierté. Assad a rappelé dans ce sens les efforts consentis par le chef de l'État pour la promotion et la sauvegarde de l'identité nationale. «Ce prix ainsi que les festivités qui se font sous son haut patronage sont la meilleure preuve de la grande volonté politique qui existe chez les hautes autorités du pays pour la sauvegarde de l'identité et des constantes nationales», a-t-il ajouté sous un tonnerre d'applaudissements. Assad a ensuite laissé la place aux membres du jury qui ont été invités sur l'estrade pour recevoir une distinction du chef de l'État pour le grand travail qu'ils ont accompli. Le président du jury a pris la parole pour féliciter tous les participants pour la qualité de leurs travaux. Il s'est réjoui de voir leur nombre augmenter d'année en année. «Ce qui nous laisse des plus optimistes pour la dimension que va prendre ce concours dans les prochaines années», a-t-il soutenu tout sourire. C'est l'heure de mettre fin au suspense! Les enveloppes contenant les noms des lauréats sont remises aux animateurs. Les invités d'honneur sont appelés sur scène pour annoncer les noms des gagnants. On commence par la catégorie linguistique. Le Premier Prix revient à Mehdi Yahiaoui, le Second à Zidane Yacine et le Troisième à Bamoune Aïssa. Dans les catégories numériques et patrimoine, le jury a décidé de ne remettre qu'un seul Prix faute de travaux qui répondent aux exigences d'une telle distinction. Ainsi, pour la première catégorie citée, c'est Samir Aït Belkacem qui décroche le graal, alors que pour la seconde catégorie c'est Boulanouar Ali. Le clou du spectacle s'est fait avec la catégorie «reine» qu'est la littérature. La première marche du podium revient à une femme, en l'occurrence Akeb Nadia, la seconde à Aït Ighil Mohan alors que le bronze est attribué à Boucetta Sofiane. Ce dernier Prix a été marqué par un grand moment d'unité et de fraternité. Le président de la chambre basse du Parlement est invité à remettre le Prix. Il demande à ses collègues députés de la région de le rejoindre sur le podium. Mozabite et Chaâmbi sont réunis main dans la main pour la remise de ce dernier Prix. Toute la salle se lève comme un seul homme pour applaudir ce geste des plus symboliques. Un moment des plus magiques qui montre que Ghardaïa est en paix. Le bon vivre ensemble comme l'exprime la fête de Yennayer est concrétisé sous nos yeux. Il se poursuit à travers l'inoubliable concert de musique offert par l'Orchestre philharmonique de la Garde républicaine. Il reprend majestueusement des chansons qui symbolisent chaque région du pays. Tous les présents se mettent à danser en totale harmonie. C'était la grande folie au moment où cet orchestre a repris la chanson mozabite «Lachi, Lachi...». La folie s'empare de la salle. Enfants, jeunes et moins jeunes se mettent à danser sur le rythme de ce patrimoine musical local. Mozabites et Chaâmbis sont en fête. Une véritable communion entre le peuple et son armée a lieu à travers ce concert. L'ambiance était tellement belle que l'orchestre s'est donné le luxe de reprendre une deuxième fois la chanson. Au grand plaisir des présents qui fêtent tamazight chez Moufdi Zakaria. Magnifique cette nouvelle Algérie, une et indivisible.

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