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Bengrina, président du mouvement el bina

«Il faut un gouvernement de commandos»

Cette approche qui a trait à la nature du prochain gouvernement va alimenter le débat au sein de la classe politique.

Le président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, a refait surface sur l'échiquier politique, après une absence remarquable, qui remonte à la campagne électorale de la dernière présidentielle.
Bengrina, qui fait beaucoup parler de lui dernièrement à cause de ses déclarations politiques et ses gestes sur le terrain, a cette fois-ci décidé d'agir en sa qualité de premier responsable du Mouvement El-Bina à l'adresse de ses militants, dans le cadre d'une rencontre sous le thème «L'image de l'Algérie entre vision de ses fondateurs et aspirations de sa jeunesse».
Bengrina a expliqué que cette rencontre s'inscrit dans le cadre du «renforcement de la conscience nationale et de la protection de la mémoire et des composantes de l'identité nationale», a-t-il affirmé, en insistant sur l'enjeu de la souveraineté nationale qui est devenu une priorité de l'ensemble de la classe politique.
Le chef du Mouvement El-Bina a déclaré que la rencontre se veut une démarche qui a comme objectif d'«encadrer les élites et forger leur personnalité pour assumer dignement la mission de diriger la société et de servir les citoyens, tout en contribuant à renforcer la conscientisation, à affirmer les composantes de l'identité nationale et à transmettre les valeurs de la réforme et de la souveraineté aux générations montantes», a rappelé le président du Mouvement El-Bina. La thématique politique en relation avec la défense de la culture nationale et ses valeurs est revenue pour la deuxième fois dans le discours politique d'Abdelkader Bengrina.
Le parti de Bengrina, qui est l'aboutissement d'une crise politique au sein du Mouvement de la société pour la paix (MSP), un parti d'obédience islamiste dont il était membre fondateur aux côtés du père dudit Mouvement, à savoir Mahfoud Nahnah, a décidé de développer une «sémantique» politique qui se «débarrasse» graduellement et tactiquement du discours «islamiste».
Ce «changement» dans le discours du chef du Mouvement d'El-Bina, en s'appuyant sur des énoncés diamétralement opposés à ceux qu'il développait il y a de cela quelques années, a provoqué et suscité le courroux des responsables de son ancien mouvement, le MSP en l'occurrence.
La rencontre a rappelé justement l'exigence d'asseoir un front interne en le consolidant, et la priorité de mettre en oeuvre un mécanisme en mesure de contribuer dans le renforcement de la cohésion nationale.
Dans ce sens, Abdelkader Bengrina a souligné a nécessité d'«ancrer la démocratie et promouvoir les libertés en vue de créer des institutions représentatives aptes à encadrer l'élite et à diriger la société de manière à ce que chacun assume ses responsabilités et partage les charges, dans un cadre politique équilibré», et d'ajouter: «Il faut préserver la référence nationale, renforcer la cohésion nationale et se tourner vers le savoir et la quatrième révolution industrielle, qui, selon lui, repose sur l'intelligence artificielle, le Cloud et la numérisation.»
Bengrina a saisi l'occasion de la rencontre pour faire un appel d'une manière indirecte au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en indiquant qu'il «est temps de mettre en place un gouvernement constitué de commandos afin d'agir d'une manière efficace face à plusieurs défis qui se dressent à l'Algérie».
Dans ce sens, Bengrina a salué la démarche de président Tebboune, en précisant qu'il est «nécessaire de former un gouvernement capable de répondre aux aspirations des citoyens, de révolutionner la gestion et de mettre en oeuvre ses engagements pris lors de sa campagne électorale».
Le président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, a décidé apparemment de provoquer un débat politique sur la priorité d'asseoir un gouvernement à la hauteur des défis qui se posent au pays et en rapport avec les enjeux géostratégiques qui guettent l'Algérie.
Cette approche qui a trait à la nature du prochain gouvernement et sa Constitution va alimenter le débat au sein de la classe politique. 

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