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Transition énergétique vers les énergies nouvelles et renouvelables

L'action phare de l'exécutif

Il faut «s'orienter immédiatement vers l'investissement dans le secteur des énergies renouvelables pour l'exportation», a recommandé le président de la République.

La transition énergétique, les énergies renouvelables : c’est le cheval de bataille du gouvernement. Un challenge qui doit absolument être relevé pour sortir le pays de l’addiction à son pétrole et le propulser vers «l’Algérie de demain». Un virage à ne pas rater. L’architecture est esquissée. Il reste à réaliser l’édifice. Sur quel type de socle doit-il reposer ? Le Plan de relance prévoit de consacrer la branche énergétique transitionnelle dans sa vocation de clé de voûte pour la construction, en harmonie avec les efforts de la communauté internationale dans ce domaine, d’une « Algérie d’après », à faible empreinte carbone, sobre, rationnelle et efficace dans sa consommation énergétique qui valorise tous ses potentiels hibernants, notamment dans le domaine de l’énergie et crée, sur une base durable, de nouvelles richesses pour la nation, stipule le texte qui sera présenté le 13 septembre à l’APN. Quels sont les axes autour desquels il va s’articuler ? Cinq points majeurs constituent l’ossature de ce projet vital : un Plan national de développement massif des énergies renouvelables et nouvelles , un programme à déclinaison multisectorielle de sobriété et d’efficacité énergétiques, un Plan national ambitieux portant sur la production de l’hydrogène, notamment « vert » , la consécration d’un nouveau modèle énergétique qui tend vers un mix énergétique équilibré à l’échéance 2030, à travers une loi sur la transition énergétique à promulguer en 2021 et des mesures d’appui à la transition énergétique notamment par la formation, la R&D, l’action normative, la communication et la coopération, indiquent les rédacteurs du document. Quels sont les objectifs fixés à l’Exécutif ? Le gouvernement s’engage à mettre en œuvre les actions suivantes : la mise en place d’une capacité de 15 000 MWe, à l’horizon 2035, dont 1 000 MWe, en 2021, le lancement, en 2021, d’un appel à investisseurs pour la réalisation de 1 000 MWe en photovoltaïque et ce, en application du décret exécutif n° 21-158 du 24 avril 2021 relatif aux appels d’offre pour la production des énergies renouvelables, précise ce chapitre du Plan de relance qui ne se limite pas à ces quelques cibles. Le projet est tentaculaire, « révolutionnaire ». Il s’étend de la généralisation, au titre de la lutte contre le gaspillage, de l’éclairage performant dans le secteur du bâtiment, à un partenariat stratégique avec des partenaires étrangers, pour la mise en œuvre d’un Plan national de l’hydrogène, notamment « vert », jusqu’à l’évaluation fine et cartographiée des potentiels réalisables au titre de chaque filière : solaire, éolien, géothermie, valorisation énergétique des déchets, et, à moyen terme, la filière nucléaire, en tant que source vierge de toute empreinte carbone pouvant figurer au mix énergétique à partir de 2035. Il faut souligner que la question de la transition énergétique occupe une place majeure dans le Plan d’action du ministère de tutelle, dictée par la nouvelle politique énergétique du pays. Un chantier qui a pour objectif de l’affranchir progressivement de sa dépendance aux hydrocarbures, qui représentent 95% des recettes extérieures. Une question qui s’est exacerbée à l’extrême avec l’effondrement des cours de l’or noir. D’où la nécessité de mettre en œuvre une nouvelle politique énergétique qui s’adosserait aux énergies renouvelables. La question est d’actualité. C’est une des priorités du programme du président de la République. Il faut « s’orienter immédiatement vers l’investissement dans le secteur des énergies renouvelables pour l’exportation, afin d’immuniser notre indépendance économique contre toute éventualité pouvant se produire sur le marché pétrolier », a recommandé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. La problématique de la relance de la dynamique pour l’émergence d’une énergie verte durable, à même d’assurer d’importantes quantités de gaz naturel et élargir le champ des industries créatrices de richesse et de postes d’emploi, s’impose donc de façon incontestable. C’est sur cet objectif que sera évaluée l’efficacité de l’action du gouvernement. 

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