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Institutions supérieures de contrôles financiers

L'Afrique en quête d'instruments efficaces

Le groupe de travail examinera l'échange de points de vue et d'expérience en matière d'indépendance entre les institutions elles-mêmes.

L'Algérie abrite, depuis hier, les travaux du groupe de travail de l'Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (Afrosai). Les travaux de ce groupe composé de plusieurs experts de différents pays africains et de représentants d'institutions internationales, s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du plan de travail annuel 2023 de cette institution africaine. Dans un point de presse organisé en marge de ces travaux, le président de la Cour des comptes algérienne, Abdelkader Benmaârouf est revenu sur l'importance de ces travaux pour le renforcement des capacités institutionnelles des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (ISC). «L'un des objectifs est de proposer voies et moyens pour aider les Cours des comptes de ces pays à atteindre le niveau requis, en matière d'indépendance», a confié Benmaârouf. Il a également lié la difficulté à assurer une meilleure action au niveau de ces ISC aux faibles revenus, «donc cela pose la problématique des financements de ces institutions et l'instabilité également dans l'existence même de ces institutions. Cela dit, le continent a besoin d'avoir des institutions fortes et stables pour une efficacité dans la gestion des deniers publics». Trois jours durant, ces experts des différents pays africains, sans compter les organismes internationaux comme l'Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (Intosai) et l'Initiative de développement de l'Intosai (IDI), dont la présence semble être importante. Il est attendu que la réunion de ce groupe de travail débouche sur une série de conclusions qui devront être exploitées, à plus d'une échelle. «Nos travaux vont déboucher sur des conclusions, dont la qualité devra aider l'organisation continentale de l'Afrosai dans la mise en oeuvre de ce qui va être des recommandations de ce groupe de travail», a confié Benmârouf. Parmi les plus importants axes de travail sur lesquels se penchera le groupe de travail de l'Afrosai «l'identification des parties prenantes qui peuvent fournir des aides matérielles pour un certain nombre de pays, qui ne sont pas dotés de moyens suffisants pour financer le contrôle extérieur, par exemple». Le groupe examinera également l'échange de points de vue et d'expérience en matière d'indépendance entre les institutions elles-mêmes. Au sujet des attentes et des objectifs attendus également de cette rencontre, le président de la Cour des comptes a souligné l'importance de sortir avec «des propositions concrètes et utiles qui vont permettre à l'Afrisai, cette organisation continentale des ISC de prendre les mesures pour aider un certain nombre d'institutions supérieures de contrôle de certains pays à progresser vers des standards internationaux, en matière d'indépendance...», a-t-il déclaré avant d'insister sur «l'indépendance qui est une condition fondamentale pour le travail objectif et efficace de ces ISC, pour que leurs travaux puissent être utiles pour leurs gouvernements respectifs, dans le but d'améliorer la gouvernance des finances publiques et d'autre part, éclairer les citoyens sur la manière dont sont gérés les deniers publics». Pour ce qui est du cas de l'Algérie, Benmaârouf a estimé que la Constitution de 2020 a énoncé les critères d'indépendance des ISC, qui sont conformes aux standards internationaux. Sur ce chapitre, nous n'avons pas à nous plaindre», a-t-il confié. Toutefois, sur le plan de la pratique, Benmaârouf a admis que «des efforts restent à accomplir pour améliorer cette indépendance sur le terrain. L'essentiel pour nous, c'est que nos travaux puissent être utiles en tant que ISC, sinon l'indépendance n'a aucun sens». Bemaârouf a également rappelé que les recommandations de l'Afrosai ne sont pas à caractère obligatoire, cependant, a-t-il précisé, l'organisation «se donnera les moyens d'aider certains pays à disposer d'ISC dignes de ce nom». Notons que les travaux de ce groupe d'experts qui se tient depuis le 12 du mois en cours à Alger, se poursuivra jusqu'au 14 septembre.

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