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Intégration régionale pour mettre fin à la marginalisation de l'Afrique

L'Algérie à la pointe du combat

Le Premier ministre Benabderrahmane a exprimé la conviction inébranlable de l'Algérie pour mettre fin à la marginalisation de l'Afrique dans le processus de la mondialisation.

Le coeur de l'Algérie bat e coeur de l'Algérie bat au rythme de celui de l'Afrique. Elle affiche son africanité et son appartenance à cette terre ancestrale à laquelle elle est viscéralement liée. Elle a fait de la question de son développement, un objectif majeur pour qu'elle puisse donner toute l'étendue des exceptionnelles ressources et moyens qu'elle recèle.
Le 2e Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique, qui s'est tenu dans la capitale sénégalaise, Dakar, lui a donné l'opportunité de réaffirmer cet engagement. Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a participé aux travaux de cette rencontre a exprimé jeudi la conviction de l'Algérie quant à l'importance d'accélérer l'intégration africaine face aux défis du développement et de mettre fin à la marginalisation du continent dans le processus de mondialisation. Le chef de l'Exécutif a en ce sens précisé la position de l'Algérie. Cette conviction a amené l'Algérie à placer au centre des priorités de son action africaine, «l'importance de la concrétisation du programme de développement des infrastructures en Afrique, dans la mesure où il vise la complémentarité et l'intégration régionales, et constitue, partant, un catalyseur pour la croissance économique durable et globale», a-t-il souligné. À l'instar du premier Sommet de Dakar en 2014, ce rendez-vous confirme «notre prise de conscience commune du rôle crucial des infrastructures dans le processus du développement économique de l'Afrique, ce qui en fait une véritable opportunité pour examiner les voies et moyens à même d'accélérer la cadence de réalisation des projets pionniers inscrits dans l'Agenda 2063 de l'Union africaine, notamment la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf)», a rappelé l'ex- grand argentier du pays.
La Zlecaf, qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2021, constitue la plus grande Zone de libre-échange au monde par le nombre de pays participants. Elle consolide un marché d'environ 1,3 milliard de dollars dans 55 pays membres de l'UA dont le PIB combiné s'élève à 3,4 billions de dollars. «Si l'entrée en vigueur de la Zlecaf représente l'aboutissement d'un long parcours visant à encourager le commerce intra-régional, à créer des opportunités d'emploi et à améliorer le quotidien des citoyens africains, elle nous met également devant l'obligation d'intensifier nos efforts pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre du programme de développement des infrastructures», a fait remarquer le successeur de Abdelaziz Djerad. Les échanges interafricains, ne dépasseraient pas 16%, contre 60% en Europe et en Asie, indiquent des analyses comparatives avec d'autres régions du globe. L'Algérie veut changer cette donne et a confirmé son plein engagement à oeuvrer au renforcement des efforts visant à réaliser l'intégration continentale, à l'occasion de sa participation à ce sommet de Dakar. Un combat qu'elle a engagé dès son accession à l'indépendance. ««L'Algérie avait lancé, au lendemain de l'indépendance, un des premiers projets d'intégration dans notre continent avec les pays voisins, à savoir la route transsaharienne de près de 10 000 km, avec un axe principal vers le Nigeria en passant par le Niger et des liaisons reliant l'Algérie, la Tunisie, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad», a rappelé le Premier ministre. Un tel projet avait constitué, depuis, un accélérateur et un motif fort pour réaliser l'intégration économique, car donnant sur trois régions africaines (le nord, l'ouest et le centre), a-t-il souligné.
Les exemples ne manquent pas. L'Algérie s'est engagée avec la Mauritanie à «mettre en place les dispositions juridiques, procédurales et institutionnelles pour la réalisation d'une route reliant la ville algérienne de Tindouf à Zouérate en Mauritanie, sur une distance de près de 800 km, permettant ainsi à l'Algérie de s'ouvrir sur l'Afrique de l'Ouest». 

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