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Elle arrive à séduire et à convaincre le monde par son dynamisme

L’Algérie développe son soft power

L’Algérie sait comment aborder les enjeux de la géopolitique internationale, sans que cela n’affecte ses rapports avec ses alliés et ses voisins.

L'Algérie engrange des exploits aux plans régional et international. Elle arrive à imposer son style qui s'arrime à l'approche reposant sur la vente et la promotion de l'image du pays, dans le but de faire dans l'attractivité économique et commerciale.
Cela s'appelle, dans le jargon diplomatique, le «soft power», c'est-à-dire «la capacité d'un État à exercer une influence sur la scène internationale qui ne se résume pas à sa seule puissance militaire. D'autres moyens lui permettent d'orienter la politique internationale en sa faveur», c'est ainsi que le concept est expliqué par l'ensemble des lexiques et des dictionnaires internationaux.
Le cas de l'Algérie est édifiant en la matière, surtout durant les dernières années où l'approche de la gestion des affaires publiques a changé complètement de paradigme. L'exemple des 19es Jeux méditerranéens d'Oran, disputés du 25 juin au 6 juillet 2022, la Coupe arabe (U17) du 23 août au 8 septembre, le 31e Sommet de la Ligue arabe d'Alger et le championnat d'Afrique des nations de football 2022 (CHAN), représente une image qui montre le niveau de maîtrise qu'avait acquis l'Algérie en matière de perfection de cette nouvelle doctrine visant à faire connaître la capacité de l'Algérie et sa puissance aux niveaux régional et international. Le soft power algérien s'exprime d'une manière limpide et sans ambages, à travers des questions cruciales dont les conséquences sont manifestes sur les rapports directs avec les voisins et les pays dont les relations diplomatiques et politiques sont de moins en moins importantes. Réussir un événement sportif régional ou international, cela relève du soft power d'un pays qui arrive à se faire connaître davantage et orienter, voire influencer les autres pays par l'image qu'il exporte dans la perspective d'avoir plus d'attractivité et de présence sur tous les plans, au niveau international.
L'événement du Sommet arabe d'Alger a su montrer les capacités de l'Algérie d'organiser un tel événement, sur la base d'une nouvelle approche visant à exploiter tous les moyens en rapport avec le monde numérique avec un pari de zéro papier, lequel a été fait avec un grand succès qui a permis aux spécialistes et aux experts en géopolitique de dire que «le Sommet arabe d'Alger a été une réussite à tous points de vue et fera date dans les annales des sommets de la Ligue arabe; ce rendez-vous a confirmé, une nouvelle fois, le rôle pivot de l'Algérie sur les échiquiers régional, africain et international», ont affirmé les experts en relations internationales. Idem pour les 19es Jeux méditerranéens d'Oran, qui ont permis à l'Algérie de convaincre, par ses capacités d'organiser une manifestation aussi importante et d'envergure internationale, alors que tout le monde vient de sortir d'une «hibernation» forcée imposée par la pandémie de coronavirus et ses ravages aux plans humain et économique à la fois.
L'Algérie a pu organiser un événement de cette envergure et gagner le pari d'un pays disposant d'un pouvoir de conviction. La douce puissance c'est aussi de savoir défendre ces intérêts vitaux et stratégiques sans heurter les autres, en affirmant cette puissance en douceur. L'Algérie sait comment aborder les enjeux de la géopolitique internationale, sans que cela affecte ses rapports avec ses alliés et ses voisins. Le hard et le soft power ont besoin d'une alchimie, pour ne pas dire une combinaison, à même de permettre au pays d'afficher sa puissance via l'influence diplomatique, l'image qu'il véhicule, le niveau de développement de ses réseaux, son histoire et l'autorité de ses dirigeants.
Le soft power algérien s'est exprimé d'une manière concrète depuis l'indépendance de l'Algérie, en recourant à une diplomatie de paix et en rejetant d'emblée l'ingérence dans les affaires internes des pays souverains et indépendants.
Elle a toujours fait de sa diplomatie une image qui favorisait ce qui est connu, dans le jargon diplomatique, sous le nom de «théorie de la douce puissance de persuasion», au lieu d'asseoir la démarche fondée sur le pouvoir de dissuasion, c'est-à-dire le hard power.

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