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Face aux pressions, aux menaces et aux complots de déstabilisation, Ramtane Lamamra tranche

«L’Algérie ne renoncera pas!»

Les auto-stoppeurs de l’histoire se feront un grand plaisir pour sauter dans le train de la normalisation, une fois éliminé sur leur chemin le dernier pays qui refuse de courber l’échine face à l’entité sioniste.

Mais ils doivent attendre encore pour très longtemps sur le quai au risque d'user les freins de l'allégeance. L'Algérie n'abandonnera pas sa Mémoire, son Histoire et ses principes. «Nous savons qu'il y a un prix à payer, mais le destin de l'Algérie est de rester fidèle à ses principes, son histoire et la Mémoire de ses martyrs qui se sont sacrifiés pour que leur pays demeure libre, souverain, indépendant et un appui pour les opprimés», a déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, dans une interview publiée, hier, par le quotidien Al Qods Al arabi. Le chef de la diplomatie a confié que « les complots n'ont pas cessé contre l'Algérie» parce qu'elle refuse de dévier ses principes et son rôle historique depuis l'indépendance en soutien aux mouvements de libération en Afrique et en Asie. Lamamra a estimé que l'Algérie est actuellement en confrontation directe avec l'entité sioniste qu'elle combattait, il y a quelques décennies, aux côtés de ses frères arabes. Triste réalité aujourd'hui, ces mêmes sionistes sont arrivés à nos frontières et concluent des accords militaires, sécuritaires et de renseignement avec «le voisin, le frère et l'ami», a indiqué Lamamra à Al Qods Al arabi pour souligner la gravité des faits qui placent carrément l'Algérie dans une situation de guerre qui lui est imposée. «Toutes les démarches prises sont des mesures défensives en vue de préserver la sécurité de notre pays», a affirmé le ministre des Affaires étrangères. Pourtant, ce ne sont pas les motifs d'inquiétude et les signaux d'un danger imminent à nos frontières qui manquent. La relation du Maroc avec l'entité sioniste et son impact sur les causes sahraouie et palestinienne à la lumière de la normalisation arabe traceront les contours d'un nouveau monde arabe.
Lamamra a, cependant, assuré que l'Algérie tend à «réunir les Arabes lors du prochain sommet afin de parvenir à une position commune sur le soutien aux droits de peuple palestinien et leur réadhésion à l'initiative de paix arabe de 2002» ajoutant que cette démarche doit se faire «sans s'ingérer dans les affaires internes des pays qui ont préféré passer à la normalisation
avant l'émergence d'un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale».
Dans le sillage de ce climat de guerre, le chef de la diplomatie explique au même journal que l'idée d'utiliser la carte du Sahara occidental pour renforcer le Maroc et affaiblir l'Algérie «est toujours d'actualité». La question a ressurgi à nouveau suite aux affaires de terrorisme et de Hirak populaire en Algérie «en pensant que l'Algérie est occupée par ses affaires internes». Qu'à cela ne tienne, «Le Maroc est conscient de l'impossibilité d'imposer sa vision au sujet du Sahara occidental, tant qu'une forteresse inébranlable subsiste, l'Algérie, qui soutient le droit des peuples sahraoui et palestinien à l'autodétermination», a indiqué le chef de la diplomatie algérienne. Le ministre a souligné que «l'Algérie ne compte ni maintenant ni à l'avenir, abandonner ce principe. C'est pourquoi un plan visant l'Algérie a été relancé une nouvelle fois», relevant que le statu quo ne peut pas être imposé au Sahara occidental même après la reconnaissance de Trump ou quiconque d'autre, et ce, tant que l'Algérie soutient le peuple
sahraoui dans sa lutte pour le droit à l'autodétermination. Lamamra n'a pas omis de dénoncer une propagande menée par certains lobbies étrangers en France et aux Etats-Unis pour noircir l'image de l'Algérie et blanchir celle du Maroc. «L'Algérie n'accepte jamais que le Maroc l'utilise pour réaliser ses intérêts, car nous sommes un pays qui a des principes et nous ne prenons pas de mesures de riposte. La question de protection de notre Sécurité nationale est une priorité». Contrairement à ce qui s'est passé en 1975 quand les Etats-Unis et la France mettaient la pression sur le régime de Boumediene pour avoir nationalisé les hydrocarbures, aujourd'hui c'est l'Algérie qui est visée en tant que nation ainsi que son unité nationale, sa souveraineté, son indépendance nationale et son intégrité territoriale. Elle ne renoncera jamais. 

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