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Entretien entre des cadres du FMI et le ministre des Finances

L’Algérie tient à ses réformes structurelles

La hausse des cours du pétrole ne freinera pas la cadence réformiste, soutient Raouya.

Les perspectives de l'économie nationale sont au vert, a admis le directeur du département du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Moac) au FMI, Jihad Azour. Lors d'un entretien en visioconférence avec le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, le constat fait par l'équipe de Azour ne fait pas de doute quant à la bonne tenue de l'économie algérienne. Le communiqué du ministère des Finances qui a rendu compte de cet entretien note d'abord que cette rencontre «s'inscrit dans le cadre des réunions de printemps du groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire internationale». Le but de cette prise de contact, somme toute traditionnelle entre les institutions de Bretton Woods et les États membres, consiste à «échanger sur la situation économique en Algérie et ses perspectives, sur les politiques publiques à mettre en place pour répondre aux défis imposés par le contexte économique mondial actuel, ainsi que sur la meilleure manière pour le FMI d'accompagner notre pays à travers son appui technique». L'ordre du jour de la réunion fait ressortir quelques divergences dans les approches qu'ont le FMI et la Banque mondiale d'un côté, et l'Algérie de l'autre côté, sur la perception qu'ont les uns et les autres sur les mesures prises par l'Exécutif pour remédier aux difficultés économiques liées à la crise sanitaire notamment. À ce propos, Raouya a rappelé les actions entreprises par le gouvernement, à l'effet de booster la croissance post-pandémique. Le ministre a soumis à l'appréciation des hauts fonctionnaires de la BM et du FMI les mesures décidées par l'Exécutif destinées à la garantie de préservation du pouvoir d'achat. La protection des populations vulnérables, dans le contexte mondial que l'on sait a constitué une priorité pour le gouvernement, où l'inflation et la perturbation des chaînes d'approvisionnement auront été des facteurs prépondérants dans les difficultés rencontrées par les couches sociales défavorisées. En effet, outre les 4 milliards de dollars consentis pour faire face à la pandémie, l'Exécutif a procédé à des interventions directes sur les rémunérations des travailleurs et les subventions des produits de première nécessité, en sus de l'institution de l'allocation chômage. Toutes ces mesures ont permis un raffinement du pouvoir d'achat, avec un ralentissement de l'inflation, d'ailleurs constaté ces dernières semaines.
Cela au plan social, sur le front des réformes structurelles, le ministre des Finances a exprimé la détermination des pouvoirs publics à poursuivre le processus qu'il a qualifié d'ambitieux. Ainsi, la hausse des cours du pétrole ne freinera pas la cadence réformiste, soutient Raouya. Sur la fiscalité, le ciblage des subventions, la mise à niveau du système financier national sont toujours dans «Pipe», a insisté le ministre des Finances. Cette batterie d'initiatives qui devront connaître un rythme plus accéléré a pour principal objectif d'aboutir à une plus importante mobilisation des ressources domestiques. Celles-ci devront constituer un moteur pour le financement de l'économie nationale. L'ambition du gouvernement est d'aboutir à «l'inclusion fiscale et financière et l'intégration du secteur informel», rapporte le communiqué.
La communication de Abderrahmane Raouya a agréé le directeur du département du Moac, notamment dans son volet réformes structurelles. Jihad Azour a mis en avant l'«indispensable» maintien de l'engagement continu en matière de réformes structurelles et de consolidation budgétaire, malgré l'aisance financière consécutive à la hausse des prix des hydrocarbures.
Rappelons que les projections de croissance de l'économie algérienne pour l'année 2022 ont été rehaussées par le FMI. Les prévisions sont de 2,4% au lieu de 1,9%. L'institution de Bretton Woods estime la croissance du pays de 0,5 point de hausse par rapport à celle d'octobre dernier, pour l'année 2023. La même institution financière internationale a établi la croissance de l'économie à 4% en 2021, alors qu'elle l'avait fixée à 3,4% dans une note précédente. Adossée à ces chiffres encourageants et bientôt encadrée par une nouvelle loi sur l'investissement, l'économie nationale est bien partie pour s'assurer une croissance assez solide.

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