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Cours par intermitance, vacances prolongées et retards dans les programmes

L'année scolaire en sursis

Aujourd'hui, le grand défi sera de rattraper le retard accumulé. Quel plan de bataille pour le ministère de l'éducation nationale?

Le verdict est tombé dans la soirée de jeudi dernier: les écoles resteront encore fermées! En effet, le gouvernement a décidé de prolonger la suspension des cours dans les trois cycles d'enseignement (primaire, moyen et secondaire). Les enfants qui devaient reprendre, demain, devront attendre encore une semaine pour retrouver les bancs de l'école. «En application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et au terme des consultations avec le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie de Covid-19 et l'autorité sanitaire, il a été décidé de proroger la mesure de suspension de l'enseignement au niveau de l'éducation nationale», annonce un communiqué des services du Premier ministère. «Cela pour une période supplémentaire de 7 jours, à compter du dimanche 30 janvier 2022 jusqu'au samedi 5 février 2022», ajoute la même source. «Cette mesure a pour objectif de préserver la santé des citoyens et à les prémunir contre tout risque de propagation du coronavirus et au regard de la situation épidémiologique qui se caractérise encore par une rapide circulation du virus», souligne le gouvernement. Cette décision radicale mais salvatrice pour la santé publique avait été prise le 19 janvier par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune lors d'une réunion consacrée à l'évaluation de la situation pandémique dans le pays. La vague de l'Omicron commençait à se propager de façon très rapide, notamment en milieu scolaire. Le chef de l'État a alors décidé de fermer les écoles pour 10 jours. Tout en laissant la porte à une éventuelle prorogation si la situation sanitaire ne connaissait pas une amélioration. Il a donc décidé de reconduire cette mesure d'une semaine pour couper la chaîne des contaminations. «Il s'agit d'une décision juste et appropriée, saluée par l'ensemble des composantes du système éducatif», a estimé le ministre de l'éducation nationale, Abdelhakim Belabed, jeudi dernier, lors d'un passage à la télévision nationale. Les parents sont, eux, divisés sur la question. Certains ont exprimé leur crainte de voir l'avenir de leurs enfants mis entre parenthèses. Ils craignent que ces nouvelles «vacances» forcées ne perturbent l'avenir scolaire de leurs enfants. «On a peur des conséquences futures sur le parcours de nos bambins et leur niveau scolaire», estime un parent d'élève (s). Effectivement, la question sur l'avenir de l'année scolaire se pose ardemment. Sera-t-elle remise en cause avec cette nouvelle «pause»? Car, avant ce nouvel arrêt des cours, les vacances scolaires ont été prolongées d'une semaine. Il faut y ajouter, le long week-end des élections locales, et la série de grèves du Cnapeste. Le système de double vacation n'est pas là pour arranger les choses, avec seulement 3 jours par semaine pour la majorité des élèves. Un enseignement au rabais qui fait grincer des dents les parents et les pédagogues. Ils se demandent quel enseignement est en train d'être dispensé à leurs enfants? Des cours de plus en plus«light» qui se répercutent négativement sur le niveau des élèves. Mais au vu de la situation sanitaire actuelle avait-on un autre choix? Surtout que les écoles, CEM et lycées ont été fermés les uns après les autres à cause d'un fort taux de contaminations. De plus, les classes se vident peu à peu de leurs occupants, touchés par ce fameux virus. Il aurait été de toute façon très difficile de poursuivre les cours avec tant d'absences. La suspension des cours était de facto inévitable. Aujourd'hui, le grand défi sera de rattraper le retard accumulé, sachant que les syndicats de l'éducation estiment l'avancée du taux de progression du programme académique à environ 30-35%. Sachant que l'année se termine au mois de mai avec les examens de fin d'année, il reste moins d'un trimestre de cours pour les élèves. Le volume horaire, lui, ne dépasse pas un mois de cours, avec le système de groupes. Il est donc primordial de mettre en place un «plan de bataille» qui sauvera cette année sans être très contraignant pour les bambins. Que va donc faire la tutelle? Va-t-elle prolonger les cours au-delà des dates fixées en début d'année scolaire? Cela est d'autant plus vrai pour les classes d'examens, BEM et bac. Les dates des épreuves sont fixées respectivement du 22 au 24 mai et du 12 au 16 juin 2022. Le timing paraît des plus serrés pour qu'ils puissent finir leur programme et être prêts le jour J. Va-t-on revenir à la fameuse limitation des cours? Une chose est sûre, en tout cas, ce virus est en train de détruire notre système éducatif... 

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