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La start-up algérienne veut conquérir l'afrique

La grande ambition de Yassir

Des concurrents, dont on ignore tout s'ils sont hostiles ou pas, s'ils sont en Algérie ou ailleurs, opèrent en disposant de datas récoltées dans le pays non sécurisées.

L'opérateur de services Yassir compte développer de nouveaux services, en exportant son expertise à l'étranger. C'est cela le gage de cette levée de fond historique, qui répond à un souci d'expansion et de diversification du portefeuille de prestations et les zones de prédilection. Yassir ne cache plus ses ambitions d'aller à la conquête des marchés africains, a priori. Conforté par sa dernière levée de fonds réalisés aux Etats- Unis 150 millions de dollars, la jeune start-up Yassir compte également élargir son éventail de services, de prestations et de plates-formes aussi, tant en Algérie qu'à l'extérieur. C'est ce qui ressort de la conférence de presse animée, hier, par le directeur général de Yassir, Mehdi Yettou et quelque membres de son staff directionnel dont la directrice générale adjointe, Meriem Djama et le directeur de la communication, Samir Nedjraoui. Effet d'enchaînement oblige, cette extension devra impliquer davantage de personnels, et donc des recrutements, dont une grosse majorité s'effectuera en Algérie.
Yassir se défend d'être une société vorace ou non patriote. Son directeur général affirme qu'une grosse partie des investissements qui seront consentis seront destinés à l'Algérie. À ce titre, il expliquera que le plus gros des développeurs et des talents qui exercent dans sa boîte sont des Algériens résidents et d'autres, une minorité des expatriés vivant aux USA, en Europe et ailleurs en Afrique même. «Sur 600 développeurs, 400 sont de jeunes talents algériens... Nous voulons que l'Algérie devienne un Hub technique», dira-t-il en évoquant un objectif d'atteindre 1 000 développeurs dont 9% seront des algériens. «Nous avons voulu démontrer au monde que l'Algérie peut être une terre de succes-story et nous l'avons fait... Nous avons réussi à monter une start-up et à lui assurer une forte progression dans un temps record... C'est cela l'esprit même de la start-up...», devait-il encore rappeler en rappelant les péripéties de la mise sur pied de Yassir, il y a déjà quelques années.
Estimant que l'écosystème algérien n'est pas encore mûr, ni favorable pour soutenir les jeunes start-up, le jeune Mehdi explique que la domiciliation aux Etats-Unis de l'entreprise mère, a permis à sa boîte d'éclore davantage et de connaître l'essor qu'elle sait. Avec huit applications en exploitation, plus de 600 agents en service, présents dans six pays et à l'échelle de 30 wilayas, avec plus de 40000 animateurs de la plate-forme numérique, Yassir compte plus de 6 millions d'utilisateurs. La jeune start-up a également enregistré plus de 1 million de téléchargements dont plus de 800000 utilisateurs actifs mensuellement sur Google Play. Alors que sur l'application Apple Store plus de 400000 téléchargements ont été enregistrés dont plus de 200 000 utilisateurs actifs chaque mois. À une question au sujet de la sécurisation des infrastructures et de leur localisation, le jeune DG de Yassir expliquera que «l'ensemble du data de l'entreprise est enregistré en Algérie, sécurisé et en conformité avec les normes requises...», confiera Mehdi, avant de s'attaquer à la concurrence déloyale qu'il dénonce énergiquement. «Il y a des concurrents dont on ignore tout. Ils ne sont ni enregistrés ni identifiés, ne disposent pas d'agrément, ni ne paient d'impôts. On ne sait pas non plus s‘ils opèrent à partir de l'Algérie ou de l'étranger, s'ils ont des intentions hostiles ou pas et si les datas récoltées sont sécurisées», s'insurgera-t-il encore.
Le jeune patron de Yassir reviendra sur certains aspects et détails relatifs aux procédures d'usage pour ce qui est des différents services notamment Yassir express, Yassir Go, Yassir Business et Yassir Academy. Il expliquera les formalités liant sa start-up aux différents intervenants, dont les chauffeurs et les aléas liés aux amalgames de la loi. L'idée de la promulgation de la loi sur l'auto entrepreneur semble réjouir le DG de Yassir, qui pense qu'elle devra remettre de l'ordre dans ce secteur.
Au sujet de la contribution de sa société dans la création des valeurs ajoutées et des richesses, l'adjointe du DG Djama confiera que «Yassir verse mensuellement, une moyenne de 12 à 17 millions de dinars aux impôts en Algérie». Au sujet des tarifs, le DG appuyé par son directeur de la communication, explique que «Yassir n'est pas le plus cher en matière de prix des courses automobiles», dira-t-il expliquant que «c'est vrai en 2018, les prix étaient chers...». Le DG de Yassir décortiquera, par ailleurs, les allocations des tarifs cédés par les usagers, «dont 20% seulement vont à Yassir, 80% au chauffeur et 5% aux impôts». 

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