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Le président Tebboune insiste sur l’autonomie agricole

La matrice de la souveraineté nationale

Le cœur de la souveraineté politique, l’agriculture détermine une force économique par excellence.

La souveraineté alimentaire n'est pas un mot ou un slogan creux que l'on sert à un auditoire profane. En tous les cas, ce n'est pas la définition qu'en donne le président de la République. Abdelmadjid Tebboune, contrairement aux politiques qui l'ont précédé, a démontré que cette expression a du sens. L'excellente moisson de blé de la saison céréalière est un signal fort que l'Algérie peut parfaitement être souveraine. Il a ainsi été prouvé que la notion de la souveraineté tient à l'engagement d'un État dans la défense de ses intérêts nationaux en développant son économie, en général, et son agriculture, en particulier. L'Algérie qui prend résolument le chemin de la sécurité alimentaire et l'autosuffisance dans certains produits agricoles stratégiques s'inspire d'États puissants et développés. Ces derniers ont opté pour la promotion de leur agriculture, sachant que celle-ci est source de la sécurité nationale et, par ricochet, d'une souveraineté effective et concrète. Au regard de l'instance, dont fait montre le président de la République à aborder régulièrement ce sujet en Conseil des ministres, il devient évident que l'enjeu, en ces temps de grands chamboulements géopolitiques, est vital pour la nation. La crise sanitaire de la Covid-19 et la guerre en Ukraine en ont donné la parfaite démonstration. Partant de cette conviction née, rappelons-le, des Assises nationales de l'agriculture organisées en février 2023, l'Algérie a décidé de faire de son agriculture la matrice de la souveraineté nationale et de la sécurité du pays. La déclaration du président Tebboune lors du dernier Conseil des ministres est on ne peut plus claire. En effet, il a insisté sur le fait que «le développement du secteur agricole est une question de souveraineté et de dignité nationale pour nous tous».
Le chef de l'État a bien clarifié que l'enjeu se situe au niveau de la maîtrise du secteur de l'agriculture, en l'adaptant aux évolutions du monde des TIC et de l'intelligence artificielle qui s'imposent comme seuls moyens à même de développer efficacement les chaînes de production dans le monde agricole.
L'Algérie, qui aspire à jouer un rôle prépondérant dans son continent et sa région, d'une manière particulière, focalise son attention sur le renforcement et la consolidation de sa souveraineté en se dotant de plus de moyens pour assurer la sécurité alimentaire à travers l'autosuffisance en produits agricoles en tous genres.
La dernière réunion du Conseil des ministres avait été l'occasion pour insister sur la nécessité de «la mise en place d'une stratégie nationale à très court terme pour arriver à l'autosuffisance dans trois récoltes stratégiques, à savoir le maïs, l'orge et le blé dur et de replacer la culture du maïs en tant que priorité et d'en faire une tradition dans la culture agricole algérienne afin de réduire le budget de son importation», lit-on dans le communiqué.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné en la matière qu'il faut «amorcer l'étape de développement des produits agricoles à travers les fermes pilotes qui ont été restructurées afin de les rendre plus rentables, en accordant un intérêt au développement de la production de l'huile d'argan, d'autant que l'Algérie dispose de grandes capacités en la matière», et d'«organiser des rencontres dans le domaine de l'agriculture au profit des jeunes pour mettre en avant l'accompagnement permanent de l'État à leurs projets», a insisté le chef de l'État.
La souveraineté agricole est devenue plus qu'une urgence dans un monde qui évolue à deux vitesses. Un monde qui ne reconnaît pas les faibles, mais, bien au contraire, il fera des faibles un instrument pour s'ingérer dans leurs affaires internes et les dominer à outrance.
Le néocolonialisme, c'est bien cette réalité qui ne tient pas compte de la notion de la souveraineté comme expression de maîtrise en rapport avec le développement de l'économie, en général, et la sécurité alimentaire, en particulier, comme bouclier et rempart face aux menaces et aux dangers dont font recours les puissances internationales dans le but de disloquer les États nationaux et les réduire à des prolongements de leur approche géopolitique faite de mainmise et de domination coloniale.
La souveraineté agricole est le coeur de la souveraineté politique, elle la détermine même comme expression d'une force économique par excellence.

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