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Fin de la visite du président tebboune en turquie

La «moisson» d'Ankara

Il a rencontré des hommes d'affaires algériens et turcs, lors d'une réunion à laquelle ont pris part les membres de la délégation ministérielle l'accompagnant.

Distingué par l'université d'Istanbul, docteur honoris causa en relations internationales, au 3e jour de sa visite d'État en Turquie, le président de la République a souligné que «ce titre vient s'ajouter aux bonnes relations unissant l'Algérie et la Turquie».
Une marque de respect et de reconnaissance, de la part de l'État turc pour les «efforts du président Tebboune dans le renforcement de la coopération internationale et le respect des valeurs de la démocratie ainsi que la consolidation des relations séculaires entre l'Algérie et la Turquie», explique le recteur de l'université, Dr Mahmut Ak. Abdelmadjid Tebboune n'a pas manqué de relever dans l'allocution qu'il a prononcée, à l'issue de la distinction, «les acquis réalisés par la Turquie sous la direction du président Recep Tayyip Erdogan et ses efforts pour le développement de son pays dans tous les domaines». Un échange d'amabilités, somme toute logiques en pareilles circonstances.
Le chef de l'État a cependant choisi, d'évoquer dans son discours, les avancées réalisées par l'Algérie dans le secteur de l'enseignement. Une conviction que l'État partage avec toute la société algérienne, laquelle tient son attachement à l'éducation à travers «les efforts du mouvement national et la contribution du Cheikh Abdelhamid Ben Badis dans la lutte contre l'ignorance et la diffusion du savoir pour libérer le pays du joug colonial», a souligné le président Tebboune. Cette conviction que l'État a fait sienne au lendemain de l'indépendance, ce qui a donné lieu à la «réalisation de structures éducatives et d'établissements universitaires et l'instauration du principe de la gratuité de l'enseignement à tous les niveaux». Abdelmadjid Tebboune qui décrivait la réalité du quotidien des 58 wilayas du pays, a rappelé ceci: «Ainsi, le nombre d'étudiants universitaires qui ne dépassait pas 1800 étudiants en 1956 atteint, aujourd'hui, plus de 1,7 million d'étudiants universitaires». En 60 ans d'indépendance, il n'est pas besoin d'être un génie pour conclure à la réussite d'un défi algérien. Toute cette masse d'universitaires fréquente «aujourd'hui 100 universités et centres universitaires, en sus de 14 écoles supérieures dans différentes spécialités, y compris celles ouvertes récemment dans les domaines des mathématiques et de l'intelligence artificielle», rappelle le chef de l'État. Même si cette immense infrastructure n'est pas le seul défi de l'Algérie, encore faut-il relever celui de l'innovation technologique, il reste que le saut quantitatif réalisé intervient après 130 ans de privation, indique le chef de l'État. il retiendra dans son allocution que «l'Algérie compte aujourd'hui plus de 12 millions d'élèves (...) ce chiffre atteint 15 millions si on comptait les étudiants universitaires et les stagiaires de la formation professionnelle, ce qui veut dire qu'un tiers de la population algérienne est actuellement scolarisé à la charge de l'État», fait-il remarquer.
Des chiffres qui impressionnent. Il reste, cependant, un long chemin à parcourir, celui de la qualité. À ce propos, l'Algérie et la Turquie ont signé avant-hier des protocoles d'accord portant coopération dans le domaine de l'enseignement.Les hôtes istanbuliotes du président de la République ont, tour à tour, exprimé leur attachement au développement des relations entre les deux pays. Ainsi, le vice-président de la Turquie, Fuat Oktay a relevé que ces relations se sont consolidées grâce au rôle important du président Tebboune.
Par ailleurs, le président de la République a présidé dans la même ville d'Istanbul, l'ouverture des travaux du Forum d'affaires algéro-turc. Plus de 300 opérateurs économiques des deux pays ont prit part à cette rencontre. Avant l'entame du Forum, le président Tebboune a rencontré des hommes d'affaires algériens et turcs lors d'une réunion à laquelle ont pris part la délégation ministérielle accompagnant le président, l'ambassadeur d'Algérie en Turquie et l'ambassadrice de Turquie en Algérie. Abdelmadjid Tebboune a confirmé l'adoption d'une loi de finances complémentaire 2022. Celle-ci confrontera la production et l'exportation, a-t-il assuré, ajoutant qu'au moment où le monde connaît une stagnation économique, les institutions internationales prévoient une croissance de 3% de l'économie algérienne. Il a dénoncé une campagne de dénigrement de l'Algérie à travers l'occultation de réalisations concrètes. Il mettra, à ce propos, en exergue l'effort de réduction des importations de 60 à 28 milliards de dollars annuellement, grâce à la lutte contre les surfacturations, notamment.

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