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Oran

La Protection civile en action

Profiter des ressacs de la mer tourne, dans plus d'un cas, au drame.

«Les éléments de la Protection civile ont, après plus d’une journée de recherches, retiré le corps sans vie d’un enfant âgé à peine de neuf ans, noyé sur la plage rocheuse interdite de Dehilès, dans la commune de Gdyel, localité située à l’est du chef-lieu de la wilaya d’Oran», a indiqué la cellule de communication près la direction de wilaya de la Protection civile. La même source a ajouté que «les secouristes ont, lors de la même opération qu’ils ont effectué sur le même lieu, sauvé un adolescent âgé de 17 ans», soulignant que «les mêmes éléments n’ont pas eu de répit en ayant lancé cette vaste opération de recherches qu’ils ont enclenché lorsque la disparition, en mer, des deux chérubins a fait l’objet de signalement». Pour les besoins de l’enquête, ouverte aussitôt le drame enregistré, la dépouille mortelle dudit enfant a été déposée au niveau du service de l’hôpital Mohand Seghir Nekkache d’El Mohgoun, à l’est immédiat de la wilaya d’Oran. Deux jours auparavant, les mêmes services ont repêché le cadavre d’un autre adolescent, âgé de 17 ans, noyé sur la plage rocheuse, interdite à la baignade, dite Johny, après les recherches enclenchées le 5 Juillet dernier, lorsque la disparition de ce dernier a été également signalée. La dépouille mortelle dudit adolescent a été déposée à la morgue de l’hôpital 1er Novembre de l’Usto, en plus d’une enquête judiciaire qui a été ouverte. Profiter des ressacs de la mer tourne, dans plus d’un cas, au vinaigre. Sinon, comment interpréter le fait que la mer continue à engloutir aussi facilement des vies humaines si ce n’est le fait irrévocable de la négligence ou encore de la bravade des interdictions. Les sapeurs-pompiers ont, durant le mois de juin, enregistré 31 noyades. Près de 20 cas ont été enregistrés sur les plages interdites à la baignade. Les mêmes services ont, selon la Protection civile, enregistré 12 autres noyades sur les plages autorisées à la baignade, dont trois autres pendant les horaires de repos des surveillants des plages et quatre autres pendant que la baignade était totalement interdite, en raison de son agitation, d’où le drapeau rouge hissé par les surveillants et les maîtres-nageurs. La Protection civile a fait état de «cinq morts par noyade qui ont été constatés durant les dernières 24 heures». Les mêmes services ont, durant la première semaine du mois en cours, pendant la même période, enregistré quelque 3775 interventions, parmi lesquelles figurent 858 opérations ayant porté sur les noyades. Ces opérations ont, selon la même source, été sanctionnées par le sauvetage de 491 personnes. Le bilan du mois de juin fait état de 1302 interventions, du sauvetage de 699 personnes, en plus du secours apporté à 365 autres au sein même des centres de surveillance. La même période s’est soldée par le décès par noyade de 14 personnes, dont 11 cas ont été indiqués sur les plages interdites à la baignade. 

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