Une délagation de l’Onsc chez le président
La société civile livre ses préoccupations
Il était question du suivi des propositions et des avis ayant trait aux missions confiées à l’Onsc.

La rentrée sociale s’annonce prometteuse et assez faste pour les différentes institutions nationales et les responsables sectoriels, propulsés au-devant de la scène par la grâce d’un concours d’événements particuliers. À peine entamé, le mois de septembre, somme toute bien agité, a déjà apporté son lot de nouveautés et de changements, tant sur le fond que sur la forme. Sur fond de mouvements dans le corps des walis, de cycles de consultations autant du côté de la présidence de la République, que du côté de certains ministères, dont celui de la Communication, la rentrée sociale s’annonce sous des auspices singuliers et assez « hards ». Sans oublier, toutefois, les messages pertinents du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, qui ont accompagné les cérémonies d’installation des nouveaux walis fraîchement désignés, à la suite du mouvement opéré par le président de la République. Autant dire que le décor est déjà planté pour une rentrée sociale assez spéciale, sur plus d’un plan. Un branle-bas de combat politico-institutionnel, qu’il faudra assimiler à un coup de pied dans la fourmilière, qui rappelle que les paradigmes doivent impérativement changer. Dans ce cadre, il est important de citer au passage l’audience accordée par le président Tebboune au président de l’Observatoire et à son équipe. Une audience à situer dans le sillage des recadrages institutionnels, en vue d’une rentrée sociale réussie et adaptée aux exigences de la conjoncture sociopolitique et économique.
La présidence de la République a placé cette rencontre dans le cadre du « suivi et l’évaluation des activités de cette instance et l’écoute des propositions et des avis ayant trait aux missions confiées à l’Onsc ». Pas besoin de souligner ici, comme l’a fait rappeler le président de l’Observatoire, l’importance et le crédit accordés par le président de la République à cette instance névralgique dans l’amélioration de la gouvernance locale et l’accompagnement des pouvoirs publics. Au sortir de cette audience accordée par le président de la République, Benbraham a confié que la rencontre a porté sur les « mécanismes d’autonomisation juridique et le soutien au rôle de la société civile en tant que partenaire dans la gouvernance locale ». faut-il le rappeler, l’Oobservatoire a pour mission d’émettre des avis sur les activités et les sujets de préoccupation de la société, sur les projets de textes législatifs et réglementaires, d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques publiques. Au-delà des cycles de rencontres et de tournées de sensibilisation, ces organismes institutionnels, notamment ceux consacrés par la nouvelle Constitution, se doivent de corriger leurs trajectoires d’action et de rectifier leur approche de travail. Il s’agit, avant tout, d’avoir à l’esprit le fait que toute action, quelle qu’elle soit, doit émaner d’une logique participative et consensuelle.
Une action qui doit également transcender l’ordre établi pour aboutir à une dynamique sociale et civile, à même de constituer une réponse aux besoins exprimés ou à une condition existante. Ces organismes créés doivent se muer, en fait, en véritables forces de proposition et de réceptacles d’idées pour accompagner les pouvoirs publics. A priori, deux institutions sont concernées par cette exigence, à savoir l’Observatoire national de la société civile et le Conseil supérieur de la jeunesse, dont les rôles restent primordiaux et très attendus dans la conjoncture actuelle.