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Réunion des pays africains et nordiques

Lamamra veut connecter les deux pôles

Les partenariats établis avec l’Afrique ne doivent pas être réduits à de simples rapports entre donateurs et récipiendaires.

Une connexion Sud-Nord. L'Algérie abritera la 20e réunion des ministres des Affaires étrangères d'une trentaine de pays africains et les cinq pays nordiques. L'événement aura lieu au mois de mai prochain et regroupera au moins 29 pays africains et cinq pays nordiques (Danemark. Finlande, Islande, Norvège et Suède). En perspective de ce rendez-vous, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, s'est entretenu, au téléphone, avec son homologue finlandais Pekka Haavisto. Selon un communiqué du ministère, Ramtane Lamamra a assuré son homologue qu'«en succédant à la Finlande à la tête de ce cadre de concertation afro-nordique, l'Algérie ne ménagera aucun effort pour consolider le rapprochement entre ces pays dans le prolongement de leur attachement traditionnel aux buts et principes consacrés dans la Charte des Nations unies». Au plan bilatéral, les deux ministres se sont «particulièrement félicités de la qualité des relations historiques entre les deux pays». Des relations empreintes d'amitié et de solidarité. Ils ont également saisi cette occasion pour échanger les vues sur nombre de questions liées à l'actualité régionale et internationale, ainsi que sur les prochaines échéances multilatérales d'intérêt commun, souligne le ministère des Affaires étrangères dans son communiqué. La décision de désigner l'Algérie pour abriter ce sommet a été prise à l'occasion de la 19e édition de ladite réunion, sous le thème «Partenariat pour le développement durable» et tenue en juin dernier, à Helsinki (Finlande) avec la participation de Ramtane Lamamra. Une décision consensuelle et appuyée par la Finlande. Une marque de confiance qui témoigne de la crédibilité dont jouit l'Algérie aux niveaux continental et global au regard de ses contributions dans la promotion de la paix et ses efforts visant à porter la voix de l'Afrique au sein de toutes les instances internationales. À l'occasion, Ramtane Lamamra avait co-présidé avec Pekka Haavisto, les travaux de la première séance de la 19e réunion des chefs de la diplomatie africains et nordiques. Une séance consacrée aux questions de paix et de sécurité dans le monde avec un accent particulier sur l'Afrique, durant laquelle, le chef de la diplomatie algérienne avait mis en exergue «les efforts déployés par le continent en matière de prévention et de résolution des conflits et plaidé en faveur d'un soutien plus conséquent de la communauté internationale». Ramtane Lamamra avait, notamment souligné que «les menaces sécuritaires qui sévissent actuellement en Afrique, à l'image du terrorisme, de l'extrémisme violent, de la criminalité transnationale, et des différents types de conflits, y compris ceux induits par les changements climatiques, sont toutes de portée et d'impact globaux et, par conséquent, appellent des réponses plus concertées dans le cadre d'approches inclusives basées sur le respect mutuel et la coopération (...)». Devant cet état de fait, il avait relevé que «les partenariats établis avec l'Afrique ne doivent pas être réduits à de simples rapports entre donateurs et récipiendaires», mais plutôt «doivent être conçus et perçus comme un effort stratégique profondément ancré dans les principes d'égalité, d'appropriation, de coopération et de solidarité entre divers acteurs dont la sécurité collective est tributaire de la stabilité et de la prospérité de chacun d'entre eux» 

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