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Concrétisation des projets dans les zones d’ombre

Le bout du tunnel se rapproche

La prise en charge de tous les besoins recensés dans chaque wilaya consiste à éliminer les disparités entre les régions.

La lutte contre la pauvreté, la misère et l'injustice sociale sont des chevaux de bataille du président de la République. Que de chemin parcouru depuis la projection du documentaire Zones d'ombre, lors de la rencontre gouvernement- walis qui s'est tenue en janvier 2020. Il est encore dans toutes les mémoires, tant il aura marqué les esprits et mis en exergue une Algérie à deux visages. Celle des oligarques, qui ont étalé avec ostentation, sans vergogne, des richesses, des fortunes acquises grâce à la rapine, au point d'assécher les caisses du Trésor public et l'autre, celle des oubliés de la République se débattant dans des préoccupations quotidiennes, dans des conditions de vie d'extrême pauvreté. Une injustice choquante que le premier magistrat du pays fraîchement élu a tenu à réduire. Il en a fait une de ses priorités de son mandat. Lors de sa prise de fonction quelque 8 millions d'Algériens vivaient dans les zones d'ombre. Leur nombre a sensiblement diminué.
La majorité des problèmes dont souffraient les zones d'ombre à travers les différentes wilayas ont été définitivement résolus. «Près de 82% des problèmes soulevés dans les zones d'ombre ont été résolus. Nous ne devrions plus évoquer les zones d'ombre d'ici fin 2022 et début 2023», avait déclaré le président de la République, lors de la rencontre gouvernement-walis qui s'est tenue, le 24 septembre 2022 au Palais des Nations. «J'insiste à ce que le dossier des zones d'ombre soit clos, pour mettre un terme aux aspects d'absence de développement constatés en 2020, notamment les pénuries d'eau, l'éloignement des écoles, l'absence de routes répondant aux normes, d'électricité et autres», a ajouté Abdelmadjid Tebboune. Une feuille de route a été tracée pour que ces «clusters de la misère», ces laissés-pour- compte, cessent de broyer du noir.
Le lourd héritage d'une gestion dramatique des affaires du pays, durant ces 20 dernières années, qu'il va falloir assumer, corriger, pour réduire de flagrants déséquilibres régionaux, notamment et réinstaurer une justice sociale dont ont été privés bon nombre de nos concitoyens. Une mission menée tambour battant. Il a été annoncé que 30% des zones d'ombre en Algérie ont été raccordées au réseau de distribution de l'électricité national sur plus de 15 000 zones d'ombre recensées à travers le pays, en décembre 2020. Sonatrach en tant que société citoyenne, a lancé un programme d'investissement social, qui concernera près de 37 wilayas, pour la réalisation de 121 projets, constituant une valeur ajoutée aux efforts de l'État.
«Le groupe Sonatrach accorde une grande importance au développement des zones d'ombre et adhère à cette démarche prônée par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, pour le développement des zones d'ombre et déshéritées, et la prise en charge de leurs préoccupations», avait déclaré Boualem Oudjehani, conseiller du patron de l'entreprise pétro-gazière. Toufik Hakkar. Une mission de longue haleine qui ne connaîtra pas de répit tant que les zones d'ombre ne seront pas sorties du noir à la lumière. L'opération se poursuit sans relâche. Samedi dernier, répondant aux préoccupations des habitants d'Aïn Arkou, un groupement d'habitations situé à environ 5 km de la commune de Tamlouka, dans la wilaya de Guelma, le médiateur de la République, Madjid Ammour a souligné que la prise en charge de tous les besoins recensés dans chaque wilaya s'inscrit dans le projet de la concrétisation de l'engagement du président de la République à «éliminer les disparités entre les régions». Dans le cadre de la première journée d'une visite d'inspection et de travail de deux jours dans la wilaya de Guelma, il a écouté un exposé détaillé sur quatre projets de développement. Ils concernent la réhabilitation et la rénovation du réseau d'eau potable, notamment, dans cette localité qui compte plus de 5 000 habitants. En plus des projets réalisés au titre du programme de prise en charge des zones d'ombre, d'autres seront achevés dans le cadre des différents programmes de développement, afin d'améliorer le cadre de vie des citoyens, a indiqué Madjid Ammour. La sortie du tunnel se rapproche.

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