{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

«Le citoyen est l'alpha et l'omega de la République»

«Je ne veux pas entendre parler de zones d'ombre les prochaines années», a prévenu le président de la République.

Face aux walis, le président de la République a été très clair sur le sens de la mission de l'Exécutif. Sans nuance aucune, Abdelmadjid Tebboune a signifié aux responsables des administrations locales que le citoyen était «l'alpha et l'omega de la République». Les walis, comme les ministres, le Premier ministre et jusqu'au président de la République, n'ont d'autres raisons d'exister que pour servir le citoyen qui est «la base du pays».
Le chef de l'État ne pouvait pas être plus explicatif sur la raison de la présence des 58 walis et les dizaines d'autres hauts cadres de l'Algérie, présents, hier, au Palais des Nations. La conviction que le président Tebboune a exprimé face à une assistance attentive s'est d'ailleurs illustrée au premier jour de sa prise de fonction à la tête de l'État. À l'appui d'un documentaire montrant les conditions de vie difficiles d'une catégorie d'Algériens, on se souvient que la première réaction de Abdelmadjid Tebboune, président, était de lutter contre les poches de pauvreté qui persistaient dans de nombreuses wilayas après plus de cinq décennies d'indépendance. La résorption des signes de l'extrême pauvreté a été engagée, en janvier 2020, alors que les prix du pétrole étaient au plus bas. Cette action qui avait quelque peu étonné certains observateurs donnait déjà le sens à l'expression «l'alpha et l'omega de la République». Bien qu'enregistrant des avancées notables dans la lutte contre les zones d'ombre, le président Tebboune n'a pas manqué de noter une certaine insatisfaction, soulignant que le travail n'est pas fini. Et de presser les walis concernés par cette mission d'en finir au plus tôt. «Je ne veux pas entendre parler de zones d'ombre les prochaines années», a prévenu le président de la République, pour qui les milliards dépensés en pleine crise financière n'étaient aucunement du gaspillage, bien au contraire. Il était évident au regard du Président que la priorité de l'État est principalement de veiller à ce qu'aucun Algérien ne vive dans la souffrance au moment où ces citoyens, goûtent aux bienfaits de l'électricité, du gaz de ville et de l'eau courante. Et le président de la République de rappeler qu'à sa prise de fonction quelque 8 millions d'Algériens vivaient dans les zones d'ombre. Cette préoccupation permanente à vouloir améliorer les conditions de vie de la société pousse Abdelmadjid Tebboune a évoqué le volet économique. Sur cet aspect également, «l'alpha et l'omega» est le moteur de l'action gouvernementale à l'échelle nationale et locale. Ainsi, soulignant la nécessité de parvenir à l'équilibre de la balance des paiements, à travers la lutte contre les importations anarchiques, le Président a mis en exergue l'objectif de sa démarche qui consiste essentiellement à améliorer les indices économiques du pays. «Les clignotants sont au vert dans certains aspects et s'améliorent considérablement pour d'autres», note le chef de l'État qui annonce une hausse des salaires de nombreuses catégories de fonctionnaires. Et de faire remarquer la hausse de la valeur du dinar, signe de la bonne tenue de l'économie du pays. «J'avais annoncé un relèvement de la valeur du dinar», rappellera-t-il, tout en informant l'assistance et, à travers elle, l'ensemble de la communauté nationale que cet effort se poursuivra, même si «le chemin demeure encore long», dira le chef de l'État. Il se poursuivra au seul bénéfice des Algériens qui vivront dans une République moderne. «La modernisation entamée est irrémédiable», a affirmé le président Tebboune. Sans commentaire.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours