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Oran

Le littoral «libéré»

À Haï Sabbah, les services municipaux ont démoli plusieurs extensions dressées illégalement.

L’opération se poursuit implacablement. Celle-ci porte l’estampille du rasage des bâtisses construites illicitement sur des terrains publics. Le dernier front de bataille est lancé dans la plage de «Corales» rattachée administrativement à la commune de Bousfer. Nombreuses sont en fait ces «belles villas» dressées illégalement dans cet espace marin, la plage. «Ces constructions rasées ont été construites en violation totale de la réglementation, elles ne sont pas autorisées», ont indiqué les services de la wilaya en charge de la communication. La même source a expliqué : «En démolissant ces bâtisses, les services de wilaya visent à stopper le phénomène portant le sceau du squat et des transgressions perpétrées contre les biens de l’État». Pour réussir cette opération d’envergure, les services en charge de cette mission ont dû mobiliser d’importants moyens logistiques constitués essentiellement d’engins industriels, comme des Poclains aux longues flèches pouvant atteindre facilement les plus hauts niveaux des bâtisses à mettre à plat. La même opération, qui est lancée en présence des services locaux, a été sécurisée par les forces de l’ordre en collaboration des services de la Protection civile. Aucune résistance n’a été observée par ces squatteurs. Autrement dit, cette opération s’est déroulée dans des conditions sereines. À l’est de la ville, très précisément dans le quartier populeux de Haï Sabbah, les services municipaux ont également lancé une autre démolition des extensions illégales recensées un peu partout dans cette cité habitée par environ 100 000 habitants. «10 extensions illégales ont été rasées », ont expliqué les services de wilaya. Dans cette autre opération, d’importants moyens matériels et humains ont été déployés. Il en est de même pour la commune de Sidi Chahmi, municipalité rattachée à la daïra d’Es Senia. Plusieurs extensions construites illicitement ont été démolies. «Ces constructions et ces aménagements sont récents», a fait savoir la cellule de communication près la wilaya d’Oran. Avant de passer à l’action, les services de wilaya ont saisi les squatteurs en les mettant en demeure d’évacuer les lieux dont ils ne sont aucunement propriétaires. Cette opération d’envergure a été décidée par la wilaya d’Oran , a-t-on expliqué, soulignant que «cette même opération porte dans ses dimensions la libération des espaces publics détournés par des tierces personnes en les transformant comme leurs propres biens, alors que les mêmes terrains relèvent de la propriété exclusive des biens publics, de l’État». En faisant valoir la notoriété de l’État, de puissants bulldozers et autres engins sont, à longueur de journées, mobilisés, prêts à déployer pour transformer, en un temps record, ces constructions illégales en débris à déblayer pour récupérer par la suite d’importants lopins fonciers devant abriter des projets d’utilité publique. Cette opération est, jusqu’ici, menée, sans aucun fracas ni encore moins une quelconque résistance ni moins de grabuge. À Oran ville, très précisément dans la rue des Jardins, tout près de la somptueuse place d’Armes. Les mêmes engins ont également été déployés pour démolir plusieurs autres constructions illégales dressées dans des terrains de l’État dans les communes de Bir El Djir, d’Es Senia, de Sidi Chahmi, d’Aïn El Türck, Bousfer et d’El Ançor. Ces trois dernières localités abritent, rappelons-le, de somptueux sites touristiques ayant fait l’objet de tant convoitises. Il s’agit principalement des lieuxdits les Dunes, la grande plage et le très célèbre site des Andalouses à l’extrême ouest de la corniche oranaise.

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