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Épinglé par la Cour africaine des droits de l'homme, lâché par l'Espagne et avalanche de soutiens à la Rasd

Le Makhzen ne compte plus les coups

Dans un arrêt historique, sans précédent à l'échelle du continent africain, la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples condamne la présence illégale des forces marocaines au Sahara occidental.

Énième revers pour le Makhzen qui collectionne les échecs sur la scène diplomatique malgré sa lune de miel avec l'entité sioniste. La Cour africaine des droits de l'homme et des peuples vient de « flanquer» une nouvelle gifle au Makhzen. Dans un arrêt historique, sans précédent à l'échelle du continent africain, la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples condamne la présence illégale des forces marocaines au Sahara occidental. Une présence qualifiée d'occupation militaire violant le droit international.
Pis encore, la Cour exhorte tous les États membres de l'Union africaine (UA) à trouver une solution permanente à l'occupation marocaine du Sahara occidental et assurer la jouissance du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Dans son arrêt, la Cour affirme que «tous les États parties à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples et au Protocole, ainsi que tous les États membres de l'UA, ont la responsabilité, en vertu du droit international, de trouver une solution permanente à l'occupation». D'autant, précise le document, que le Royaume du Maroc siège au sein de l'Organisation continentale côte-à-côte avec la République arabe sahraouie démocratique, laquelle est membre fondateur de l'Union africaine. Par cet arrêt d'une importance capitale, la Cour africaine s'inscrit en phase avec la Cour internationale de justice et de la Cour de justice de l'Union européenne.
En effet, le 29 septembre 2021, dans un échec au Roi, le tribunal de l'Union avait annulé deux accords commerciaux avec le Maroc parce qu'ils s'appliquaient également au territoire occupé. La semaine dernière, le Conseil d'État français a décidé de stopper les importations agricoles depuis le territoire du Sahara occidental occupé, au motif que le Sahara occidental n'appartient pas au Royaume du Maroc, comme l'a jugé la Cour de justice de l'Union européenne (Cjue) en 2016 et en 2018, soulignant que «présenter ces produits comme originaires du Maroc viole le droit de l'UE et les arrêts de la Cour».
D'échec en échec, le Makhzen ne cesse de collectionner les revers. Le dernier vient de lui être administré par son propre «compère», le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, qui vient de tourner, pour la énième fois, la veste. Après avoir crié haut et fort son soutien au plan d' «autonomie marocaine» sur le Sahara occidental, Pedro Sanchez vient de changer de position. S'exprimant lors de la 77e session de l'Assemblée générale des Nations unies, Pedro Sanchez a affirmé, contre toute attente, que son pays soutenait une «solution politique mutuellement acceptable» en ce qui concerne la colonisation de ce pays par le Maroc.
«L'Espagne continuera également à soutenir la population sahraouie dans les camps de réfugiés comme elle l'a toujours fait, en tant que principal donateur international d'aide humanitaire dans ce contexte», reconnaît-il... Pis encore, il affiche son plein soutien à l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura. Une avalanche de soutien au Sahara occidental qui ne cesse de gagner du terrain sur la scène internationale après le rétablissement des relations diplomatiques avec le Soudan du Sud, du Kenya, du Pérou et de la Colombie, entre autres. Des positions qui isolent le Royaume du Maroc.
Un isolement qui risque de laisser à quai le Maroc après l'arrêt de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples qui juge, en conséquence, que les États membres de l'UA doivent s'abstenir de tout acte incompatible avec la nature du droit à l'autodétermination ou la jouissance pleine et entière de ce droit par les peuples concernés. Une décision mettant le royaume de l'intrigue aux abois, notamment sur le plan économique.
En effet, l'arrêt de la Cour africaine risque de signifier l'arrêt du pseudo mégaprojet de gazoduc devant traverser les eaux territoriales du Sahara occidental. En somme, le mirage marocain s'évapore. Un projet plus chimère que le pipeline.

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