Il le classe parmi les lieux touristiques à visiter en 2023
Le New York Times sous le charme du Tassili
Le potentiel touristique algérien est là, il s’impose comme réalité naturelle, mais cette réalité à besoin d’une nouvelle dynamique.
L'Algérie est devenue le thème de prédilection de plusieurs magazines et supports médiatiques internationaux en matière de potentiel touristique. C'est le journal américain le New York Times qui s'est distingué par la publication d'un dossier abordant la question touristique dans le monde et les sites touristiques de certains pays qui font le consensus des amoureux du tourisme en général et du tourisme saharien en particulier.
Le New York Times a souligné en la matière qu'«à deux pas des pays de la Méditerranée occidentale, l'Algérie, qui abrite le Tassili N'Ajjer, a récemment facilité les démarches d'obtention de visas pour les touristes qui souhaitent visiter les sites touristiques que recèle son Grand Sud. C'est une aubaine d'aller à la découverte de ce pays». Le journal américain a classé le Tassili N'Ajjer parmi les lieux touristiques incontournables à visiter en 2023». Ce classement se veut être une reconnaissance de ce que recèle l'Algérie, surtout dans le Grand Sud, comme potentiel touristique qui lui permettrait de développer le secteur du tourisme et le transformer en une espèce de moteur même de l'économie nationale de par ce qu'il renferme comme capacité de création d'emplois et de diversification de l'activité économique et commerciale. Dans ce sens, le journal américain a opéré un travail d'investigation où il a établi une «liste de 52 lieux touristiques dans le monde qui valent le détour sur la base de plusieurs critères, dont la beauté des paysages, la culture locale, la cuisine et l'élément aventure que les sites sélectionnés offrent». Le New York Times a consacré des pages sur le site de Tassili N'Ajjer, faisant découvrir aux touristes du monde entier les caractéristiques de ce site et la puissance touristique qu'il renferme. À ce propos, le journal américain a rappelé qu'«étant le plus grand pays d'Afrique, l'Algérie abrite le Tassili N'Ajjer, parc national qui fait huit fois la taille du Yellowstone, aux Etats-Unis d'Amérique», et d'ajouter: «Au coeur du vaste paysage saharien de sable et de pierres, s'étendent les dunes et les reliefs de la Tadrart Rouge. Le Tassili N'Ajjer, accessible uniquement en véhicule 4X4, abrite des milliers de peintures et gravures rupestres remontant à l'époque où le désert était une savane florissante», a-t-il asséné.
Cette «publicité» faite par un tabloïd américain doit constituer un élément prépondérant pour les autorités algériennes en charge du secteur du tourisme. L'occasion est venue de saisir cette opportunité dans le but de relancer le tourisme et d'asseoir une nouvelle conception et stratégie quant au tourisme au sens propre du terme et non pas la gestion d'une saison estivale dont la notion de tourisme est complètement galvaudée et dénaturée.
Ce que vient de faire le quotidien américain est une sorte de «remarque», pour les responsables du tourisme en Algérie, dans la perspective de renforcer et d'approfondir les investissements dans ce secteur pourvoyeur d'emplois et créateur de plusieurs chaînes de production.
Les autorités en charge du secteur ont expliqué en la matière que «les touristes étrangers qui souhaitent visiter le sud de l'Algérie, par le biais des agences de tourisme et de voyages nationales agréées peuvent obtenir un visa de régularisation à leur arrivée, sans avoir à entreprendre les démarches de demande de visa ordinaire». Faire de l'Algérie une destination de choix, cela exige que les spécialistes de la chose touristique revoient leur copie au niveau de l'approche qui régente la gestion du secteur et ne son fonctionnement.
La force touristique algérienne est là, elle s'impose comme une réalité naturelle, mais cette évidence a besoin d'une nouvelle dynamique à même d'opérer une rupture avec l'ancienne pratique, folklorique, qui dominait la gestion du secteur du tourisme national. L'Algérie est un vaste pays, le tourisme est divers, ce qui donne la chance aux investisseurs et aux touristes potentiels de profiter de cette richesse.
Le domaine du tourisme a besoin d'une stratégie et d'une décision courageuse afin de changer les mentalités concernant une gestion qui répond aux besoins de développement économique et aux exigences d'une mondialisation dont la concurrence est le maître-mot.
