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Des instructions fermes leur seront données, lors de la réunion ce matin au palais des nations

Le Président convoque les walis

Quatre mois après le dernier rendez-vous du même genre, les walis seront de nouveau en «conclave». Ce sera l’occasion de faire le bilan mais aussi de donner de nouvelles instructions pour cette année, tournée vers l’investissement et la croissance…

Le 14 septembre dernier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a opéré un vaste mouvement dans le corps des walis. Quelques jours plus tard, il les a réunis, à travers la traditionnelle rencontre gouvernement-walis. Quatre mois après, le chef de l'Etat décide de les convoquer de nouveau pour un conclave du même genre. En effet, les walis vont
retrouver les membres de l'Exécutif, ce matin, au Palais des nations d'Alger. Comme la dernière fois, c'est le chef de l'État qui va présider l'ouverture de cette rencontre. Tebboune ne se privera pas de dire ses (quatre) vérités à ces commis de l'Etat. Le premier magistrat du pays suit attentivement l'application de ses orientations sur le terrain. Comme il l'affirme à chaque occasion, certaines mauvaises habitudes ont la peau dure. Il s'agit, notamment, de la bureaucratie à qui le président Tebboune a déclaré la «guerre». Malgré ses menaces, ses sanctions et autres limogeages en série, certains «bureaucrates» continuent avec les pratiques du passé. Ils vont jusqu'à défier des décisions du Conseil des ministres en entravant leur application, ce qui freine l'émergence de la nouvelle Algérie. Chose que ne peut accepter le président de la République, surtout que ces walis n'ont plus aucune excuse, du fait qu'ils ont été installés depuis plus de quatre mois déjà. Des rapports détaillés sur le travail de chacun d'eux ont été préparés par les services de la Présidence. Les problèmes ont été identifiés. Ils seront donc mis devant leurs responsabilités par un Président qui leur a donné la totale liberté dans la gestion de leurs circonscriptions. Une feuille de route claire leur a été donnée lors de la précédente rencontre, afin qu'ils soient la locomotive du Plan d'action du gouvernement. Ce sera donc l'heure des bilans et des évaluations exhaustives de ce qui a été réalisé, tout en remédiant aux lacunes et aux imperfections enregistrées. Néanmoins, cette rencontre gouvernement - walis, qui intervient en début d'année, sera l'occasion de donner de nouvelles instructions, en adéquation avec la nouvelle stratégie du gouvernement. 2023 a été placée sous le signe du renouveau économique et de la création d'emplois. Le gouvernement, qui a réussi l'exploit de faire plus de six milliards de dollars d'exportation hors hydrocarbures en 2022, veut doubler ce chiffre en 2023. Le président Tebboune a fixé l'objectif de 15 milliards d'ici la fin de l'année en cours. Chose qui ne peut être atteinte sans l'implication totale des 58 wilayas du pays. En vrais managers, les walis devront mettre en place les mécanismes pour encourager les investissements au niveau local, surtout que la nouvelle loi sur l'investissement leur a balisé le terrain en facilitant cet acte. À cela il faut ajouter la loi de finances 2023 qui est résolument portée vers l'investissement et la diversification de l'activité économique. Elle donne une nouvelle dynamique à l'économie nationale afin de voir de nouveaux projets «fleurir» dans les quatre coins du pays. Les seules choses qui peuvent freiner cette dynamique sont les «blocages» au niveau local. Pour rappel, en 2022, près de 700 projets ont été débloqués par les autorités. Ils ont pu entrer en activité alors qu'ils étaient en attente, depuis plusieurs années, d'autorisations ou autres paperasses administratives. Chose que le Président ne veut plus voir. Bien au contraire, il veut faire de l'acte d'investir une simple formalité, au grand bonheur de l'économie nationale, mais aussi des citoyens à travers les emplois que cela fera naître. En parlant, d'ailleurs, des citoyens, les wali seront encore une fois placés en face de leurs responsabilités vis-à-vis de leurs administrés. Pour Tebboune, le rôle d'un wali c'est d'être à l'écoute des citoyens. «Ils doivent prendre en charge leurs préoccupations pour instaurer un État basé sur l'égalité», ne cesse de répéter celui qui est en passe de mettre fin au grand problème des «zones d'ombre». C'est dans ce sens qu'il avait instruit les walis de réactiver les registres de doléances tout en veillant au respect scrupuleux des jours de réception des citoyens, au niveau des administrations. Un rappel à l'ordre, afin de réparer les injustices faites aux citoyens et leur montrer que l'Algérie les protégera quelles que soient les circonstances. Comme le dit si bien Tebboune, ils sont les (walis) «premiers piliers de l'État». La nouvelle Algérie passe donc par eux...

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