L'enseignement supérieur en locomotive
Le Président salue la dynamique du secteur
Le secteur de l'enseignement supérieur est, depuis quelques mois, au centre d'une dynamique nationale impliquant nombre d'autres secteurs.
Le message de soutien adressé par le président de la République, à l'endroit de la communauté universitaire, pour «le rôle important» du secteur, constitue une reconnaissance supplémentaire à l'égard des bonnes volontés, et une valorisation agissante de la compétence. Un acte de bonne pratique de la communication interne, à mettre au chapitre des contributions du président de la République. Mais aussi, une preuve du rôle accompli depuis peu par le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans l'effort de développement national. Tebboune a «salué le rôle important des cadres de l'enseignement supérieur, qui ont érigé leur secteur en locomotive de recherche scientifique et exemple en matière de numérisation», selon le communiqué de la présidence de la République, sanctionnant les travaux du Conseil des ministres. Le président de la République a fait référence à la rentrée universitaire pour la première fois «zéro papier», qui semble répondre à l'intransigeante attente du magistrat suprême du pays, concernant la gestion de certains dossiers d'importance. Le communiqué de la Présidence fait état également d'une autre prouesse, celle relative à «la contribution efficiente (du secteur, Ndlr) à l'effort national de soutien à l'économie du pays». Il convient de souligner, dans ce chapitre, que depuis la nomination du professeur Kamel Baddari au poste de ministre de l'Enseignement supérieur, les choses semblent s'améliorer et le secteur se repositionne en animateur de la sphère gouvernementale. Faut-t-il le rappeler, le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique est, depuis quelques mois, au centre d'une dynamique impliquant nombre d'autres secteurs, autour de projets d'envergure et de grande utilité nationale. Cela, pour ne pas dire qu'il est à l'avant-garde de cette dynamique qui prend place au sein de l'Éxécutif gouvernemental. Les exemples pour illustrer ces faits ne manquent pas, à commencer par la dernière action en date, en l'occurrence celle relative à l'élaboration d'une stratégie nationale de développement de la filière des céréales, réalisée par des experts universitaires, en collaboration avec d'autres ministères, dont celui de l'agriculture. Le secteur de l'enseignement supérieur est également à cheval avec d'autres départements ministériels, en vue de développer des programmes nationaux de grand intérêt pour l'économie nationale. C'est le cas des start up où le secteur semble enregistrer des performances inégalées, depuis le lancement de ce programme. Loin de travailler en vase clos ou en «Outsider», le département du ministre de l'Enseignement supérieur favorise, plutôt, la mutualisation et l'entraide comme approches de travail avec d'autres secteurs. Il est même derrière des initiatives réussies, engageant d'autres secteurs partageant approximativement les mêmes valeurs et vertus, vis-à-vis de l'effort, le souci de l'innovation et du travail. Du coup, le secteur se voit attribuer un plan de charge qui correspond aux performances de ses acteurs et de ses ambitions. En effet, le président de la République vient d'assigner au secteur la création d'une École nationale supérieure de cybersécurité, en coordination avec le ministère de la Défense nationale, l'élaboration d'une étude globale et intégrée sur la faisabilité d'un retour flexible au système de «Licence classique», en remplacement du système «LMD». Le département de Baddari se voit également confier l'élaboration d'une «nouvelle feuille de route de répartition du système universitaire au titre d'une approche des ‘'cités universitaires'', en vue de préserver la philosophie solidaire et la dimension nationale dans la formation des cadres universitaires algériens». Et enfin, marque de confiance supplémentaire, Baddari aura la lourde responsabilité, conjointement avec son homologue des start up, de choisir les «meilleures entreprises, en vue de les dépêcher en Chine, en Corée du Sud et aux États-Unis d'Amérique pour s'enquérir des expériences de ces pays dans divers domaines».