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Tribunal de Dar El Beïda

Le procès de Tayeb Louh reporté au 10 octobre

Saïd Bouteflika, Ali Haddad, Chakib Khelil, d'autres hauts responsables et hommes d'affaires ...sont poursuivis dans cette affaire.

Le tribunal criminel de Dar El Beïda (cour d'Alger) a reporté, hier, au 10 octobre prochain, le procès de l'ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh. Le conseiller et frère cadet de l'ancien président de la République déchu, Saïd Bouteflika et l'homme d'affaires, Ali Haddad, sont également poursuivis dans cette affaire. Les accusations portées à leur encontre sont qualifiées en «délit». L'ancien inspecteur général du ministère de la Justice, Tayeb Benhachem, qui a été débouté de sa demande de relaxe pour raisons de santé, est également impliqué dans cette affaire. Le report intervient à la demande du collectif de défense et vise à permettre la consultation du dossier et la comparution de tous les accusés, en liberté dans cette affaire. A titre de rappel, l'ex- ministre de la Justice avait déclaré au juge qu'il a agi sur instruction de Saïd Bouteflika. Quant à ce dernier, il avait déclaré qu'il était totalement étranger à ce dossier et que c'est son frère aîné, Abdelaziz Bouteflika, qui suivait, personnellement, le dossier de Chakib Khelil. Tayeb Louh, faut-il le rappeler, a été placé, le 22 août 2019, en détention provisoire par le juge d'instruction près la Cour suprême. En outre, parmi les 36 témoins qui seront entendus dans le cadre de cette affaire, figurent Nouredine Bedoui, ex-Premier ministre entre le 11 mai et le 19 décembre 2019, l'ex- secrétaire général de la Présidence, Habba El Okbi, l'homme d'affaires, Mahieddine Tahkout, ainsi que d'autres magistrats. Poursuivis pour de lourds chefs d'inculpation, une quinzaine d'accusés sont impliqués dans cette affaire, à leur tête l'ancien ministre de la Justice. Il est poursuivi pour «abus de fonction», «entrave à la justice», «incitation à la partialité» et «incitation à faux en écriture officielle», lorsqu'il était aux commandes de ce département. Des faits punis par les articles 41. 132. 215 du Code pénal et des articles 33, 44, 48 de la loi sur la prévention et la lutte contre la corruption. Les mêmes accusations sont portées contre l'ex-inspecteur général du ministère de la Justice, Tayeb Benhachem, placé en détention provisoire, l'ex-secrétaire général du même ministère, le directeur des affaires civiles et du Sceau. L'ex-président de la cour d'Alger, le procureur général près la cour de Boumerdès, un juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'hamed et l'ancien procureur près la même juridiction, sont aussi impliqués dans cette affaire. Il est à noter que la justice avait lancé des mandats d'arrêt internationaux contre l'ex-ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, son épouse Nadjet Arafat et ses deux fils Sina et Khaldoune, en fuite à l'étranger. Pour rappel, la chambre d'accusation près la Cour suprême avait renvoyé le dossier de cette affaire devant le tribunal pénal de la cour d'Alger, après le rejet du pourvoi en cassation, réclamant la requalification des faits du pénal au correctionnel. 

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