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Prime de 10 000 dinars, allocation chômage et solidarité

Le Ramadhan de la dignité

Les Algériens, gouvernement et peuple, profitent de ce mois pour manifester leur sens de la solidarité.

Le mois sacré dans sa version 2023 ne ressemble manifestement pas à celui de l´année dernière. Le Ramadhan de cette année débute avec des différences notables, à commencer par l'effort conséquent mené par l'État pour soulager les catégories les plus vulnérables. La prime du Ramadhan fixée à 10 000 DA, a été versée à ses bénéficiaires avant le début du jeûne.
Plus de 2,7 millions de ménages sont concernés par cette aide. Chose qui permettra, un tant soit peu, à ces familles nécessiteuses de passer un mois paisible, tout en préservant leur dignité. Il y a encore quelques années, les individus concernées faisaient la chaîne devant les APC pour repartir avec un misérable couffin.
Aujourd'hui, ces mêmes familles peuvent partir à la poste et retirer leurs propre argent dans une totale discrétion. Aussi, ils peuvent remplir à leur goût et en fonction de leur besoins, leurs couffins. Pareil pour les familles ayant un ou plusieurs de leurs membres qui touchent l'allocation chômage, qui a été augmentée de 13 000 à 15 000 DA. Le nombre de personnes concernées par cette aide dépasse le 1,9 million. Dans ce sillage, il y a lieu de noter que l'État a alloué des budgets colossaux à la veille du mois béni, pour toucher le maximum d'Algériens. Plus de sept millions de citoyens sont touchés par les aides injectées par l'État que cela soit à travers l'allocation chômage, la dernière valorisation des salaires ou celle des retraites. L'on notera également cette année une multiplication des restaurants de la Rahma. Les premiers jours du Ramadhan ont été également marqués par une large participation du mouvement associatif. Tout le monde fait la course à l'entraide. Les actions de solidarité et de volontariat menées au profit des nécessiteux sont nombreuses. Le mouvement associatif est un partenaire efficace des pouvoirs publics.
En témoigne les iftars collectifs qui animent les villes du pays, mais également, les offrandes remises par les donateurs que l'on peut apercevoir dans les commerces. Les commerçants s'occupent à leur tour de les affecter directement aux familles indigentes ou bien aux associations, et ainsi contribuer à cet exceptionnel élan de solidarité. 

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