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Débouté par l'UA, la Cour de justice européenne, le Congrès américain et l'Unesco

Le Roi étoffe son album des échecs

L'ambassadeur du Maroc à l'Unesco, Samir Addahre, qui s'était porté candidat pour cette élection a dû se rétracter et céder la place au Koweït.

Nouvelle défaite politique pour le Makhzen à l'international. Depuis mercredi dernier, le Maroc ne siègera plus au Conseil exécutif de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) ayant obtenu moins d'une centaine de votes au cours d'une élection tenue le 17 novembre en cours. L'ambassadeur du Maroc à l'Unesco, Samir Addahre, qui s'était porté candidat pour cette élection a dû se rétracter et céder la place au Koweït au Conseil avec un total de 153 votes.
Occuper un siège au sein de l'Unesco revêt certes une importance symbolique mais il y a, au-delà de ce prestige, un indicateur d'audience du pays en question. En effet, l'Unesco est un vrai baromètre d'audience et de l'aura du pays en lice. Ce revers n'est pas le premier pour le Makhzen qui en collectionne d'autres.
En l'espace de quelques semaines, c'est la cinquième défaite qu'il enregistre au plan international. Fin octobre dernier, le comité des finances de la chambre haute du Parlement américain a opposé son veto au financement des activités de l'armée royale marocaine. Elaborant sa loi budgétaire de l'exercice 2021-2022, le Sénat américain a introduit une clause intitulée «limitation du soutien aux forces militaires du royaume du Maroc pour les exercices bilatéraux ou multilatéraux».
En termes clairs, aucun des fonds autorisés par cette loi pour l'exercice 2022 «ne peut être utilisé par le secrétaire à la Défense pour soutenir la participation des forces militaires du royaume du Maroc à tout exercice bilatéral ou multilatéral (...)», a stipulé de manière précise le Congrès.
Il est de tradition que les Etats- Unis financent la participation de l'armée marocaine aux exercices militaires conjoints ou multilatéraux. Ce ne sera plus le cas et l'administration Biden veut pousser le Maroc à négocier directement avec le Front Polisario.
Pour le Makhzen, c'est un naufrage. Il accuse deux coups de massue successifs lui venant de son allié le plus sûr. Quelques jours avant cette décision le même Congrès s'est opposé à tout financement américain destiné à la construction d'un consulat à Dakhla, dans les territoires sahraouis occupés, estimant que les fonds alloués au titre du Sahara occidental devront être affectés à la recherche d'une solution politique au conflit.
Ces deux niet apposés par l'administration Biden au royaume marocain, viennent clôturer définitivement le chapitre Trump qui avait reconnu la marocanité du Sahara occidental dans le cadre d'un accord tripartite incluant la normalisation des relations entre le Maroc et Israël.
À ces deux revers, l'on ajoute la gifle reçue par le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, à Kigali où s'est déroulé les 28 et 29 octobre derniers, le sommet Union africaine- Union européenne. Bourita ne faisait qu'encaisser en voyant la délégation sahraouie devisant avec ses vis-à-vis européens et africains. «La présence de la délégation parmi 83 pays participants, soit presque la moitié des pays membres de l'ONU, en plus du royaume du Maroc, prouve que l'acceptation de cette réalité est la seule issue pour le conflit Maroc-Sahara occidental, sur la base de laquelle la communauté internationale doit focaliser ses efforts», a soutenu, Mohamed Yeslem Beissat, chef de la délégation sahraouie.
Enfin, la quatrième gifle reçue par le Maroc lui est venue, le 29 septembre dernier, quand la Cour de justice européenne (Cjue) a annulé les deux accords de pêche et d'agriculture entre le Maroc et l'UE incluant les territoires sahraouis occupés, affirmant avoir été conclus en violation de la décision de la Cjue de 2016 et sans le consentement du peuple du Sahara occidental.

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