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Après la validation de son 11e congrès

Le SG du FLN chez le Président

Le nouveau secrétaire général, fraîchement élu, est appelé à remettre de l’ordre dans la maison FLN.

Le Front de Libération nationale a informé ses militants et l'opinion publique, à travers un communiqué, que le ministère de l'Intérieur des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire a entériné les résolutions et ses documents qui ont trait au déroulement du 11e congrès, et ses résultats.
Le nouveau secrétaire général du parti, le FLN, Abdelkrim Benmbarek, qui a remplacé le secrétaire général sortant, Aboul El Fadhl Baâdji, va entamer la nouvelle étape de la gestion du parti, avec une nouvelle approche afin de rendre au Front sa stabilité interne et le hisser au rang d'une structure politique qui se confond avec les conjonctures et les enjeux qui impactent le pays, l'État et ses institutions. La situation est peu reluisante pour le nouveau SG du FLN, pour qui il s'agit d'arriver à (re)mettre de l'ordre d'une manière ferme et ne pas permettre aux jeux de clans et d'appareils de prendre le dessus sur le fonctionnement légitime des structures du parti, au détriment de la base militante qui a été, depuis deux décades marginalisée du centre des décisions au niveau de l'appareil du parti via la participation à toutes les structures qui encadrent ce dernier.
Les crises au sein du FLN sont devenues cycliques. La dernière en date remonte à quelque semaines avant la tenue du 11e congrès. Il faut se rappeler de la «guerre des coulisses» qui a tété lancée par des sénateurs appartenant au vieux parti. Un mouvement de protestation qui a été mené par les sénateurs de ce parti pour dénoncer la décision de secrétaire général sortant, Aboul El Fadhl Baadji, qui a exclu quelques sénateurs qui étaient derrière l'appel diffusé sur les réseaux sociaux où ils ont appelé au boycott du 11e congrès du FLN.
Après sa consécration, Benmbarek doit travailler avec tout le monde au sein du FLN. C'est la meilleure façon de débloquer la situation interne et de permettre aux forces saines d'occuper les premiers rangs du parti, afin de redorer son blason et le remettre sur la voie initiale, à savoir celle de la construction nationale et la consécration de la justice sociale, comme credo. Le FLN de l'époque d'Aboul El Fadhl Baâdji avait comme mission de sauver le parti de la disparition, face aux menaces que proféraient certaines forces durant la période du Hirak, d'interdire au FLN l'exercice de la politique et le rendre au musée de l'histoire. Cette période constituait un véritable danger pour l'existence même du FLN. La plupart des observateurs politiques de l'époque étaient sûrs que le FLN allait vers la voie de la dislocation et de la dissolution. L'histoire a montré que finalement, rien de tout cela n'a été fait, bien plus le FLN a fait face à cette conjoncture et est sorti vainqueur de toutes les joutes électorales en occupant la première place sur l'échiquier politique national.
Le nouveau SG a la responsabilité politique et morale d'assainir le FLN du fléau qui s'est répandue comme une traînée du poudre durant les quatre mandats qui ont marqué la présidence du défunt Abdelaziz Bouteflika, à savoir l'introduction de l'argent sale dans la sphère politique au point où la corruption s'est transformée en un véritable sport national et une institution.
C'est un grand défi qui attend le nouveau secrétaire général du FLN, c'est un challenge qui doit être relevé, en apprenant à travailler avec l'ensemble des éléments qui constituent la matrice de la nouvelle direction, en bannissant l'esprit clanique et la culture de l'allégeance et de la coptation.

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