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Gazoduc Algérie-Nigeria

Les bonnes nouvelles viennent du Niger

Une alliance stratégique scellée autour du projet du Tsgp devenue aujourd’hui une réalité palpable.

Le projet de gazoduc transsaharien (Tsgp) reliant le Nigeria à l’Algérie connaît de nouvelles avancées prometteuses. Cette fois-ci, les bonnes nouvelles nous viennent du côté du Niger qui vient de renouveler la disposition des hautes autorités de ce pays, quant à assurer les bonnes conditions à la réalisation de ce projet stratégique pour l’ensemble des pays concernés. En témoigne la rencontre du ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab à Niamey, avec son homologue nigérien, Mahaman Moustapha Barké, ministre du Pétrole afin d’évoquer ce dossier d’importance cruciale pour le Nigeria, le Niger et l’Algérie. « Les deux parties ont souligné l’importance de ce projet au niveau régional, africain et international, et son rôle dans le développement socio-économique », devait souligner un communiqué sanctionnant cette rencontre, qualifiée de succès et de prometteuse. Pour sa part, le ministre algérien de l’Énergie et des Mines a affirmé, à l’issue de cette importante visite officielle de travail et d’amitié entre les deux pays, que l’Algérie, le Nigeria et le Niger demeurent convaincus de l’impact positif du projet du gazoduc transsaharien, et de son importance sur le développement socio-économique des trois pays. Cela « dans un contexte géopolitique et énergétique particulier, caractérisé par une forte demande sur les hydrocarbures, notamment le gaz naturel », ajoute le ministre Arkab. Ainsi, pratiquement les réunions de coordination, en vue d’examiner les volets du projet du gazoduc transsaharien Tsgp (Trans-Saharian Gas-Pipeline) devront se poursuivre avec les experts et responsables des deux pays. Sans compter l’engagement pris par les deux parties quant à instituer un cycle de suivi et de contrôle de l’état d’avancement des travaux. À ce titre, le suivi d’exécution des décisions prises lors des rencontres entre les trois ministres algérien, nigérien et nigérian chargés des hydrocarbures, dont la dernière a eu lieu en juin 2022 à Alger, a été décidé conjointement entre les trois parties. Faut-il rappeler « l’engagement des trois pays à poursuivre et parachever les travaux des groupes d’experts afin de concrétiser ce projet stratégique, tout en mettant en exergue leur forte volonté de progresser dans sa réalisation », lors de la rencontre d’Alger. Une rencontre qui avait été sanctionnée par la signature d’un mémorandum d’entente entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria. Une manière de sceller, définitivement, une alliance stratégique autour du projet stratégique du Tsgp devenu, aujourd’hui, une réalité palpable au grand dam de certaines entités hégémoniques, hostiles à son aboutissement. Il faut dire que ces dernières n’ont pas lésiné sur les moyens pour noyauter les relations bilatérales entre les deux pays, à savoir l’Algérie et le Niger, gageant sur une brouille diplomatique hasardeuse, fomentée maladroitement. Or, ces officines sataniques, ont feint d’assimiler qu’entre l’Algérie et une grande partie des pays africains, c’est une histoire longue et riche en faits d’armes et de solidarité sans contrepartie aucune, qui caractérise les relations éternelles bilatérales et multilatérales. L’embellie des relations entre l’Algérie et une bonne partie des pays africains, augurent de bonnes perspectives, surtout dans ce dossier chaud. Les entretiens du ministre Arkab ont porté aussi sur d’autres aspects, non moins importants, notamment la reprise des activités de la Compagnie nationale Sonatrach sur le sol nigérien, favorablement accueillie par les autorités de ce pays ami. Le gouvernement algérien s’engage également à apporter son aide et son expertise pour la relance de certaines activités hydrocarbures nigériennes. Au plan de la formation et du transfert de technologies, l’Algérie apportera son appui aux personnels nigériens exerçant dans le secteur pétrolier, notamment à travers des plans de renforcement des capacités avec l’appui de l’IAP. Les entretiens du ministre Arkab ont également touché des perspectives de coopération dans la production et le transport de l’électricité, des énergies renouvelables et l’exploitation des richesses minières.

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