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Mines de zinc et de plomb à Tala Hamza et amizour

Les dernières retouches

Après l'instruction du président de la République, les autorités de la wilaya mettent les bouchées doubles pour être dans les délais.

En exécution des instructions du wali et dans le cadre du suivi du projet d'exploitation de zinc et de plomb à Amizour et à Tala Hamza, le chef de cabinet de la wilaya de Béjaïa a présidé une réunion de coordination, en présence du chargé de projet et des cadres concernés. Cette rencontre se voulait comme une nouvelle étape afin de s'assurer de toutes les dispositions nécessaires au lancement effectif du projet d'exploitation de la mine. Si toutes les démarches administratives liées au projet sont terminées, d'autres sont toujours en cours afin de finaliser le reste des exigences de ce programme. C'est ce qu'a indiqué le dernier communiqué de la wilaya, en relation avec ce projet. Les choses semblent s'accélérer pour le projet d'exploitation de la mine de zinc et de plomb de Tala Hamza, dans la région de Oued Amizour. Après avoir été évoqué en Conseil des ministres ponctué par un ordre du président de la République. Abdelmadjid Tebboune, pour accélérer la cadence de sa concrétisation, en réduisant les délais liés aux chantiers techniques secondaires, c'est au tour des autorités de la wilaya de mettre les bouchées doubles, d'autant plus que la semaine dernière le ministre de l'Énergie et des Mines Mohamed Arakb, a fait le point sur l'avancement du projet, annonçant son lancement en juillet prochain et le démarrage effectif de la production en décembre 2025. Pour sa part, le groupe Terramin Australia a annoncé avoir obtenu le permis d'exploitation, en vue de mettre en valeur la mine de Tala Hamza via sa filiale Western Mediterranean. L'autorisation lui a été délivrée par l'Autorité de régulation en Algérie, après avoir satisfait à toutes les exigences réglementaires, financières et environnementales. Avec ce permis d'exploitation minière d'exploitation délivré par les autorités algériennes, c'est la voie ouverte au traitement de deux millions de tonnes par an de minerai, au lieu du 1,3 million de tonnes annuel prévues dans l'étude de faisabilité effectuée en 2018. Ce projet, qui a connu une controverse, notamment par rapport à ses retombées sur les plans environnemental et de la santé publique, est parti pour entrer en service dans les meilleurs conditions. Son exploitation durera 21 ans et la société exploitante s'attend à des rendements encore améliorés par rapport à cette durée. Le permis obtenu comprend toutes les assiettes de terrain nécessaires à l'exploitation de la mine, y compris l'exploitation minière elle-même, les aires de traitement, les routes, les empilements de minerai, les digues à résidus, la manutention du concentré, l'entretien et l'administration. Lors de son intervention en Conseil des ministres, le président de la République a estimé que le projet est d'une importance économique «majeure» pour l'Algérie. Lui emboîtant le pas, le ministère de l'Énergie et des Mines a indiqué que le gisement s'étend sur une superficie de 234 hectares et son potentiel exploitable est estimé à 34 millions de tonnes. Le projet devrait créer 780 emplois directs et 4000 autres indirects.

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