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Oran

Les enfants sévèrement touchés

La wilaya a, depuis le début de l'année, enregistré 236 enfants contaminés, âgés entre 5 et 7 ans.

Le cauchemar. «En dépit de tous les dangers liés à la crise sanitaire, le personnel soignant est toujours en place. Il continue à assumer sa tâche dans des conditions tant bien que mal», a indiqué le responsable de communication à la direction de la santé de la wilaya d'Oran, le docteur Youcef Boukhari.
Les deux hôpitaux d'Oran -le CHU Benzerdjeb et l'EHU 1er- Novembre- sont sérieusement touchés. «Le premier enregistre un taux de 33% de son personnel contaminé, tandis que le second fait état de 27% de ses praticiens ayant contracté le virus», a expliqué la même source. Le variant sud- africain, de par la rapidité de sa contagiosité continue à sévir, touchant principalement la catégorie infantile.
En ce sens, le docteur Boukhari a indiqué que «les services de la direction de la santé de la wilaya ont, depuis, le 2 janvier à ce jour, enregistré 236 enfants contaminés, âgés entre 5 et 7 ans». «Ils sont tous asymptomatiques et pris en charge par nos services», a-t-il expliqué. Mieux vaut tard que jamais. D'autant plus que l'alerte est maximale. Elle a été «décrétée» par des populations s'inquiétant de plus en plus de l'ampleur et la célérité prises, ces derniers jours, par la propagation du variant sud- africain, Omicron. Cette inquiétude prend d'autant plus des dimensions alarmantes que les centres de vaccination et les établissements de santé de proximité (Epsp), éparpillés un peu partout dans le territoire de la wilaya d'Oran, enregistrent d'importants flux.
«Effectivement, nous enregistrons, ces derniers jours, un rush sensible des personnes désirant se faire immuniser», a affirmé le docteur Boukhari, expliquant que «nous vaccinons entre 300 et 500 personnes chaque jour». Jusqu'ici, le taux de la population vaccinée demeure faible, si l'on prend en compte les bilans dévoilés par la direction de la communication représentée par le docteur Boukhari. Lancée au début de l'année passée, cette campagne a permis la vaccination, lors de la première vague, de 401 563 personnes ayant reçu la première dose. La deuxième dose n'a pas connu un grand engouement. La direction de la communication fait état «de 319 155 personnes ayant reçu le vaccin la deuxième fois. Les mêmes bilans ont dégringolé lors de la troisième campagne de vaccination, marquée par l'immunisation de 19 868 personnes, sachant que la population d'Oran est estimée à plus de près de 1,2 million d'habitants répartis sur l'ensemble des 26 communes et 9 daïras composant la wilaya. «Nous disposons d'importants lots de vaccins, composés essentiellement de 3 types, à savoir Astra Zeneca, Sinovac, et Johnson$Johnson», a expliqué le docteur Boukhari. En dépit de toutes les campagnes de sensibilisation, les populations locales craignent beaucoup plus le vaccin que le virus. Toute la problématique est posée à ce niveau. À quand la prise de conscience? En attendant, le relâchement, perceptible de visu, est total. 

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