Oran
Les locaux inoccupés seront recensés
Cette lancinante question est désormais posée avec acuité sur la table des discussions.

Les locaux inexploités ou encore ceux ayant, des années durant, été livrés à l'abandon feront-ils l'objet d'une attention particulière de la part la wilaya d'Oran? Rien n'indique le contraire, en prenant en compte les dernières déclarations du wali d'Oran, Samir Chibani.
En quête des solutions à la fois rapides et définitives, cette lancinante question est désormais posée avec acuité sur la table des discussions. Dans ce sens, le wali a affirmé que «le dossier en question sera ouvert», soulignant «l'étude des dossiers des locaux commerciaux inexploités ou encore abandonnés, ces derniers appartenant à l'Opgi et de l'Aadl».
Le but, a expliqué le même responsable, est de «solutionner cette question et aider par la même les jeunes de la wilaya dans leurs projets commerciaux, leur relance ou autres».
Le wali d'Oran a tenu de tels propos lors de la rencontre l'ayant réuni au début de cette semaine avec les représentants de la société civile dans la daïra de Boutlelis, localité située à l'extrême ouest de la wilaya d'Oran. Celle-ci a été consacrée à discuter à bâtons rompus des questions pointues soulevées par les acteurs de la société civile et le wali. Il s'agit des préoccupations qui ont trait au développement local en plus du logement, du transport, de la santé, de l'éducation, du sport et en particulier de la jeunesse. S'attardant sur ce problème qui se rapporte à ces biens vacants ou encore abandonnés depuis 2014, le nouveau wali a annoncé «la tenue d'une réunion devant regrouper les responsables locaux des institutions concernées».
Le but, a-t-il expliqué, est «de recenser ces biens et décider du sort à leur réserver dont notamment leur attribution». Sur sa lancée, Samir Chibani n'a pas omis au passage d'évoquer la question qui concerne le logement promotionnel aidé, LPA. Inscrite en 2018, cette formule tarde à se concrétiser, connaissant un retard relevé pour lequel la wilaya compte, par le biais du nouveau wali, en venir à bout en résolvant de manière aussi rapide que définitive. Le wali s'est, dans ce sens, engagé à «prendre en considération cette question», soulignant «avoir été interpellé par un groupe de citoyens ayant évoqué cette question». Sur le champ, des mesures ont été prises», a-t-il poursuivi, soulignant «l'examen de cette question lors de la tenue de la réunion élargie, avec son cabinet». «Cette rencontre sera tenue cette semaine», a fait savoir le wali. Il a ajouté que «les décisions à prendre seront rendues publiques».
Nombreuses ont, en fait, été les annonces phares qui ont émané du wali fraîchement installé dans ses fonctions. Il s'agit essentiellement des questions liées au transport, de la santé et autres relevant de plusieurs secteurs névralgiques à booster vaille que vaille, avant que le wali n'annonce, par ailleurs, la consécration, depuis le 31 décembre de l'année dernière, de la journée de mardi de chaque semaine, aux audiences et à l'accueil des citoyens, celle-ci ont, pour des raisons jusqu'ici inexpliquées, été gelées pendant plusieurs mois auparavant. En plus, a ajouté Samir Chibani, de «la nécessité d'écouter le citoyen».