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Le ministre espagnol de AE veut entraîner l’Ue dans le conflit avec Alger

Les manigances de José Albares

Le chef de la diplomatie a indiqué que les relations commerciales avec les pays tiers relèvent de la Commission européenne et que c’est l’Union européenne qui a les instruments, tant pour le dialogue que pour la réponse.

José Manuel Albares revient à la charge. Tout en restant menaçant, il tente de jouer l'apaisement. Une chose et son contraire. Campant sur sa nouvelle position concernant le conflit au Sahara occidental, José Manuel Albares ne désespère pas de voir la crise avec l'Algérie réglée. Alors que rien ne va plus entre Alger et Madrid, le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, plaide pour l'apaisement.
Lors d'une interview pour Europa Press au Palacio de Viana-Gabriel Luengas - Europa Press, le chef de la diplomatie espagnole a insisté sur la nécessité pour son gouvernement de maintenir la «main tendue» à l'Algérie en dépit du fait que les précédentes tentatives de rapprochement ont essuyé une fin de non-recevoir d'Alger. Une manière «sournoise» de se déculpabiliser, mais également de renvoyer Alger aux bancs des accusés. Pour minimiser les conséquences commerciales, incommensurables, José Manuel Albares, s'est plaint,en juin dernier, devant la Commission européenne, de la décision d'Alger de suspendre le «traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération» conclu en 2002 avec l'Espagne. Une décision prise par Alger à la suite du revirement historique de la position espagnole sur la question du Sahara occidental, qui soutient le plan d'autonomie marocain sur son ancienne colonie. Un changement ayant contraint Alger à rappeler, le 19 mars dernier, son ambassadeur à Madrid en guise de protestation. Depuis, le chef de la diplomatie espagnole ne cesse de jouer aux «vierges effarouchées». «Nous sommes conscients de l'impact de cette situation, en particulier parmi les secteurs ayant beaucoup de poids dans la province d'Alicante, c'est pourquoi le ministère des Affaires étrangères déploie tous les efforts possibles pour rétablir les relations avec l'Algérie» a-t-il déclaré, lors d'une réunion avec les opérateurs économiques de Valence, tout en passant sous silence les conditions d'Alger. Aussi, pour tromper l'opinion espagnole, José Manuel Albares se dit convaincu que la relation entre Alger et Madrid «peut être réorientée compte tenu de l'amitié entre les deux peuples». En guise d'argument, Albares affirme que «l'Espagne aspire à de meilleures relations avec l'Algérie», comme elle l'a démontré en matière de gaz même pendant la crise diplomatique entre les deux pays. Des relations basées, a-t-il soutenu, sur « le respect mutuel, le bénéfice mutuel, la non-ingérence dans les affaires intérieures et guidées par l'amitié». Caressant Alger dans le sens du poil, Albares a souligné que l'Algérie est un «fournisseur fiable qui respecte toujours ses contrats internationaux en matière de gaz», et cela a été démontré après le déclenchement de la crise diplomatique en mars dernier. Des déclarations «édulcorées» loin d'être innocentes. Pour se donner «bonne figure», le ministre espagnol a imputé la «brouille» aux «autorités algériennes», en affirmant que «l'Espagne n'a rien fait pour bloquer ces opérations commerciales». Et d'admettre qu'à«chaque fois que nous détectons une opération bloquée, nous continuons à l'envoyer à la Commission européenne car la politique commerciale est une politique commerciale commune». Devant l'inflexibilité d'Alger, José Manuel Albares révèle des contacts entre l'Union européenne et l'Algérie. Sous prétexte que les relations commerciales avec les pays tiers relèvent de la Commission européenne, il indique que «c'est l'UE qui a les instruments, tant pour le dialogue que pour la réponse, et il y a des contacts entre les autorités européennes et algériennes», sans donner de détails sur la nature de ces contacts. Or, la «crise est bilatérale et nous avons affaire à l'Espagne et non pas à l'Union européenne», avait expliqué une source diplomatique algérienne soulignant qu'il ne faut surtout pas se tromper de cible et d'objectifs. «Ceux qui assument directement la responsabilité de cette crise sont ceux qui doivent s'impliquer et s'investir pour la surmonter», a souligné la même source. Don't act!

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