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SUR EXIGENCE DE L’OMC

Les véhicules de moins de 3 ans de retour?

C’est l’une des conditions pour l’accession de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce.

L´Algérie est-elle donc tenue en laisse par l´Organisation mondiale du commerce (OMC)? Comme d´importer des véhicules d´occasion que les Etats-Unis et l´Union européenne refusent sur leurs routes? C´est du moins ce qu´on peut déduire des questions que les membres de cette organisation envoient à l´Algérie pour qu´elle puisse adhérer. Les dernières en date, sont celles transmises par les Etats-Unis et l´Union européenne, portant notamment sur le commerce de l´Etat, mais surtout sur l´interdiction par l´Algérie de l´importation des véhicules d´occasion et le tarif du gaz. Deux nouveaux points, d´une importance indéniable, par lesquels l´OMC tient l´Algérie. Dans ce contexte, le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, qui s´exprimait avant-hier, en marge des travaux de l´APN, consacrés au Plan d´action du gouvernement, a souligné que l´Algérie «a déjà fait les efforts nécessaires et que le Comité gouvernemental chargé du dossier s´est réuni plusieurs fois pour examiner les réponses. Lesquelles ont été envoyées à l´OMC». Quelles sont les réponses formulées par l´Algérie aux questions des membres de cette organisation? M.Djaâboub préfère, apparemment, laisser la chose au secret, se contentant d´indiquer que «nous attendons les réactions et la date du prochain round pour relancer les négociations». Les observateurs estiment que l´Algérie procédera, incontestablement, à l´abrogation de la loi portant interdiction de l´importation des véhicules de moins de trois ans. Laquelle disposition, rappelle-t-on, est contenue dans la loi de finances complémentaire 2005, promulguée par ordonnance du chef de l´Etat en réparation des incohérences de la loi de finances 2005. C´est là une condition à laquelle le pays devra se soumettre s´il veut accéder à l´Organisation mondiale du commerce. Il faut rappeler, dans ce sens, que la décision de l´interdiction de l´importation des véhicules a été prise dans le but de réduire le phénomène du trafic de véhicule, mais aussi pour éviter l´achat à l´étranger de voitures à papiers falsifiés. Il est bon de noter que les Algériens prisent les voitures d´occasion, en provenance notamment des pays de l´Europe occidentale. En 2005, plus de 65.000 voitures de moins de trois ans ont été importées. La décision du gouvernement d´interdire l´importation des voitures d´occasion a quelque peu contraint les Algériens à se rabattre sur les banques pour l´octroi de crédits afin d´acheter des voitures neuves. Ainsi, de par l´abrogation des lois, l´Algérie prouve ainsi qu´elle se plie aux directives formulées ailleurs, combien même elles ne servent que l´économie des pays occidentaux. La donne a déjà été prouvée, précédemment, avec l´abrogation de la loi portant interdiction d´importation des boissons alcoolisées. L´option ne semble, naturellement, pas être partagée par le ministre du Commerce qui soutient que «l´Algérie veut adhérer à l´Organisation mondiale du commerce dans les meilleures conditions et les meilleurs avantages pour son économie». Par ailleurs, s´agissant de l´adhésion de l´Algérie à la Zone arabe de libre-échange, programmée en janvier 2009, le ministre a expliqué que ce dispositif aura beaucoup d´avantages pour l´Algérie. «Le dossier complet de l´adhésion a été remis dimanche dernier à l´ambassadeur de l´Algérie en Egypte pour le déposer au secrétariat général de la Ligue arabe», a-t-il indiqué. Selon les chiffres présentés par M.Djaâboub, l´Algérie a importé auprès des pays arabes pour un montant de 865 millions dollars et a exporté vers cette région pour 1,5 milliard de dollars.

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