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Le président Tebboune à l’installation du Conseil supérieur de la jeunesse

«Les vigiles de la nation c’est vous!»

La confiance que met la nation en sa jeunesse est certainement la seule et unique arme qui vaille pour faire face aux menaces qui la guettent.

Le chef de l'État n'y est pas allé par quatre chemins pour faire le diagnostic de la situation qui prévaut à l'échelle régionale, en s'adressant aux membres du Conseil supérieur de la jeunesse et par-delà cette institution constitutionnelle, à tous les jeunes Algériens.
Pour le président Tebboune la conjoncture du moment «requiert la conjugaison des efforts des cadres et des obédiences». Il sait que la jeunesse algérienne est politiquement et socialement plurielle, qu'une partie de cette force de la nation, occupe déjà des postes sensibles, qu'une autre est résolument dans l'opposition au pouvoir, qu'une autre partie encore investit dans l'économie et rêve d'amasser des capitaux. C'est le propre de toute société.
Mais il arrive des moments, comme celui que traverse l'Algérie, qui recommandent à ce que «toutes appartenances confondues», les jeunes optent sans hésitation «pour la consolidation de la cohésion nationale et le renforcement du front interne face aux défis régionaux et enjeux internationaux complexes», souligne le chef de l'État dans son discours lors de l'installation du CSJ.
Le Président n'ignore rien de tout cela et se fait le porte-parole de tous les Algériens, en affirmant: «Nous misons, en toute confiance, sur notre jeunesse à travers laquelle l'Algérie fraye son chemin vers davantage de progrès et de prospérité.». Le mot est dit. La confiance que met la nation en sa jeunesse est certainement la seule et unique arme qui vaille pour faire face aux menaces qui la guettent.
Le Président ne se trompe assurément pas en s'adressant ensuite aux jeunes, les interpellant sur «l'importance de vos contributions à la glorification de notre histoire nationale, car vous êtes les dignes descendants des chouhada et des moudjahidine». Il n'y a aucune démagogie dans ces propos, puisqu'il n'existe pas une famille algérienne qui ne compte pas de moudjahidine et de chouhada.
Et c'est sans doute cela qui cimente le lien intergénérationnel et intra-générationnel.
Le chef de l'État évoque les principes et les valeurs légués par les combattants de l'Indépendance et affiche sa conviction quant à la fidélité des jeunes à ce précieux héritage. C'est grâce à cet héritage que le peuple «a su préserver son unité et sa cohésion face aux conspirations et complots ourdis contre la Nation».
Pour le chef de l'État, la création de ce Conseil est une marque de loyauté au message du 1er Novembre 1954, lui-même rédigé et transmis par la jeunesse de l'époque et au «serment des chouhada auquel nous demeurons fidèles, notamment à travers l'installation de toutes ces institutions constitutionnelles, à l'instar du Conseil supérieur de la jeunesse».
Cette nouvelle institution de la République apportera le sang neuf, dont la nation a besoin, mais plus encore, par la force de la Loi fondamentale et de par une proximité avec le sommet de la hiérarchie de la nation, ses membres traduiront les soucis, les ambitions et les attentes d'une jeunesse, dont l'engagement pour la partie ne fait pas de doute. La conviction du chef de l'État est que le CSJ est «un point de départ pour les jeunes». Il leur permettra «d'intégrer la nouvelle dynamique dans laquelle s'est engagée le pays».
Un voeu que partage l'ensemble de la collectivité nationale, à condition, bien entendu, d'un fonctionnement au diapason du monde actuel. La confiance qu'accorde le président de la République doit être consacrée à tous les étages de la République et assumée par la société. Il est certainement bien plus facile d'en parler que de mettre pareille entreprise sur les rails. C'est dire que la mission du CSJ ne sera pas de tout repos. Même si les générations ont le souvenir du combat libérateur qui les lie, il reste qu'humainement, celle d'aujourd'hui doit se battre pour convaincre.
Il lui revient, en grande partie, d'assurer «la consolidation de la cohésion nationale et le renforcement du front interne».
L'enjeu stratégique consiste à relever les défis régionaux difficiles et les enjeux internationaux complexes.

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