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Il désigne les démocrates et les laïcs à la vindicte

Makri remue les cendres islamistes

Makri ne voit que les démocrates et les laïcs dans le camp qui rejette le processus actuel en cours et qui plaident pour une période de transition.

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, redécouvre sa phraséologie pompeuse teintée d'un radicalisme haineux digne des islamistes qui se sentent touchés dans l'essentiel de leur matrice fondatrice de leur corpus et leur dogme.
Makri vient, par miracle, de débusquer le fauteur des troubles, c'est bien la cohorte des laïques. Quelle trouvaille. Tout est simple chez un islamiste qui n'assume pas pleinement et vertement sa pensée rétrograde et obscurantiste.
Le président du MSP feint de choisir des mots et des énoncés qui le présenteront comme l'épicentre de l'événement politique au niveau national. Il a découvert un complot, mais c'est un complot sélectif et peu crédible si on se réfère à ses arguments fallacieux et ses déclarations jonchées de pitreries visant à distraire les journalistes, mais au fond, il s'agit d'un jeu dangereux pour miner les enjeux politiques et fermer le jeu entre l'islamisme dit «modéré» et islamisme radical tous azimuts.
Cet islamiste colle le complot aux laïques, rien qu'aux laïques. Il dit à ce propos qu'«il y a un complot conduit par le courant laïque extrémiste contre les élections, car ils ont peur des urnes et ne croient pas en la volonté populaire». Et d'ajouter avec frénésie: «L'État profond qui voulait imposer un ancien militaire du courant laïque», a-t-il rétorqué.
À suivre les déclarations du président du MSP, Abderrazak Makri, on se rend compte que l'islamisme n'a cure de son langage et de son discours fait de duplicité et d'hypocrisie à outrance.
Makri ne voit que les démocrates et les laïques dans le camp qui rejette le processus actuel en cours et qui plaident pour une période de transition. Cela est fait sciemment pour fermer les yeux sur la nébuleuse islamiste et les «qui-tue-qui» qui sont allés jusqu'à faire de la menace et la violence un moyen pour faire tomber le régime.
Makri est-il de mèche avec la nébuleuse islamiste radicale qui mène tambour battant la démarche du chaos en Algérie? Pourquoi ne parle-t-il pas de cette nébuleuse dont l'influence dépasse de loin ceux qu'il qualifie de laïques? Et puis, être laïque est-ce un crime?
Makri sait faire recours à la diversion, il passe pour un champion en la matière. Pour lui, la contexte s'y prête parfaitement, dans la mesure où la dissolution de l'Assemblée populaire nationale (APN) pourrait faire l'affaire des islamistes dits «modérés», mais si le tour n'est pas gagné, il sait que l'islamisme radical est aux aguets pour s'emparer du pouvoir par tous les moyens possibles et imaginables. Donc, le partage des rôles est bel et bien conçu et entretenu.À ce propos, Makri ne tire pas à boulets rouges sur ces islamistes radicaux qui mènent un combat sans faille contre l'Etat national en recourant à l'aide des officines et des puissances étrangères. Ceux-là sont épargnés, il ne peut pas leur adresser ou leur proférer des accusations aussi musclées comme c'est le cas pour les «laïques» qu'il présente comme une ogresse qui risque de dévorer le pays et son peuple.
Cette tactique savamment orchestrée de la part du MSP, est une méthode ancienne des mouvements islamistes dans le monde, surtout si on se réfère à l'expérience égyptienne en l'occurrence.
Chaque variante de la mouvance islamiste joue le rôle qui lui est édicté, mais jamais une variante de ladite mouvance n'affiche frontalement son rejet ou son désaccord par rapport à une autre variante, même si elle est radicale.
Cette tactique est conçue comme méthode d'entrisme qui ne devrait pas sacrifier la stratégie qui consiste à atteindre l'objectif consistant à s'emparer du pouvoir pour asseoir les jalons de l'Etat islamique, pour ne pas dire le régime du «khilafa» au contenu théocratique.

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