{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

D’importantes quantités de viande ont été importées

On se prépare pour le Ramadhan

Les associations de protection des consommateurs ainsi que celles des commerçants ont salué les mesures décidées par le Président pour la stabilisation du marché.

Erigée en priorité absolue, la lutte contre la spéculation et les perturbations du marché de la consommation durant le mois de Ramadhan prend toute son ampleur à travers les mesures prises par le gouvernement lors du dernier Conseil des ministres. Dans ce contexte, Mohamed Mezghache, directeur général du Contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a annoncé l’importation d’énormes quantités de viande rouge et blanche en prévision du prochain mois de Ramadhan. «Nous avons importé 13 000 tonnes de viande rouge et 15 000 tonnes de viande blanche en prévision du mois de Ramadan.» Dans le même sillage, des représentants d’associations des commerçants et de la protection du consommateur ont mis en avant, mardi, l’importance «de la vigilance et de la prudence vis-à-vis des tentatives ciblant le système de disponibilité sur les marchés durant le prochain Ramadhan», précisant que «les mesures prises pour réguler le marché et assurer la disponibilité, notamment des produits de large consommation, assureraient la disponibilité du produit, ainsi que la stabilité des prix durant le prochain Ramadhan». On ne peut plus clair, ces meures traduisent une volonté ferme des pouvoirs publics d’éradiquer définitivement les pratiques douteuses et les malversations qui caractérisent le début du mois sacré. Il faut dire que les services et les instances concernés ont effectué un travail colossal ces dernières années pour mettre un terme à cette situation. Un travail qui s’est articulé autour d’actions de raffermissement des mesures de contrôle et de suivi durant toute l’année, auxquelles se sont ajoutés les résultats et les effets des actions de régulation du marché de la consommation, sur la base de constats et de bilans réels. Ce qui a abouti à une amélioration progressive de la situation d’année en année. Une progression qui s’est traduit sur le terrain par une certaine maîtrise des flux d’approvisionnement et de prise en charge des besoins. Autrement dit, les pouvoirs publics ont pris les devants en matière de préparatifs du mois de Ramadhan, en intervenant directement sur l’origine des dysfonctionnements et des failles. Dans ce sillage, et exprimant le souci de pérenniser et de valoriser les résultats de ces actions, les acteurs de la protection des consommateurs appellent à «davantage de mesures pour l’organisation de l’activité commerciale, notamment, à travers le renforcement de la numérisation et la construction de structures commerciales tout en limitant la présence des intervenants sur le marché parallèle». En somme, l’évolution de cette approche renseigne sur l’émergence d’une dynamique économique, qui ne laisse aucune marge de manœuvre pour les spéculateurs, et pour le diktat des lobbies du monopole. Ce qui explique les prévisions optimistes du président de l’ANCA qui a écarté l’éventualité de toute pénurie sur le marché, étant donné que «le gouvernement a adopté plusieurs mesures qui contribueront sans aucun doute à garantir la disponibilité et la stabilité des prix de divers produits de consommation, telles que l’augmentation des quotas des opérateurs fabricants pour les produits les plus demandés pendant le mois de Ramadhan, notamment le lait, le sucre et l’huile de table, parallèlement à l’augmentation des quantités de viandes importées».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours