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Salah Goudjil a présenté à la presse ses vœux pour la nouvelle année

Quand le Conseil de la nation respire l’Histoire

Le grand Moudjahid reconnaît dans le travail déjà accompli par le chef de l’État, une œuvre politique majeure qui s’inspire directement de la Déclaration du 1er Novembre.

Le président du Conseil de la nation, deuxième personnage de l'État, a présenté, ce mercredi, ses voeux pour la nouvelle année à la presse nationale. Salah Goudjil a reçu, à l'occasion, une vingtaine de directeurs d'organes, entre médias écrits et audiovisuels. La sympathique cérémonie a donné lieu à un débat très intéressant sur l'Histoire du pays, notamment la guerre de Libération nationale, ses héros, ses martyrs et ses principes d'un côté, et l'actualité politique du moment où les responsables de la presse nationale ont convenu du saut appréciable que connaît l'Algérie ces trois dernières années.
Le président du Conseil de la nation, dont la bonne mémoire a agréablement étonné ses invités a raconté des pans de l'Histoire de la révolution, en sa qualité de témoin sur certains faits qui ont marqué des étapes cruciales de la guerre de Libération nationale. Salah Goudjil qui se souvient du moindre détail de son vécu révolutionnaire, n'a pas manqué de tirer le bilan des 60 années d'indépendance et souligner les extraordinaires résultats obtenus par le président Tebboune, tant au plan intérieur qu'extérieur. Le grand Moudjahid reconnaît dans le travail déjà accompli par le chef de l'État, une oeuvre politique majeure qui s'inspire directement de la Déclaration du 1er Novembre.
La nouvelle Algérie est celle de l'authenticité sur le plan du principe, de l'audace et de la prospective sur le volet économique et diplomatique soutient en substance le président du Conseil de la nation.
Reçu dans le prestigieux Palais qui porte le nom d'un chahid, Zighoud Youcef, les hommes des médias ont eu à découvrir l'âme qu'a insufflée son locataire actuel. En effet, cet ancien siège de l'Assemblée constituante, en 1963, respire désormais l'Histoire de l'Algérie, dans sa phase la plus parlante à la société algérienne et à tous les visiteurs étrangers amenés à fouler le parquet du Palais Zihoud Youcef. Le buste en bronze du chahid qui a donné son nom à la bâtisse trône désormais à l'entrée du siège du Conseil de la nation. Au premier étage les photos des Six historiques qui ont décidé de la date du déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954.
À côté, ceux des trois dirigeants historiques, membres de la délégation du FLN à l'étranger, au moment du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Trois salles du Conseil ont été baptisées des noms de trois membres des Six qui sont tombés en martyrs. Didouche Mourad, Larbi Ben M'hidi et Mostefa Ben Boulaïd. De plus, le patio du Palais est transformé en salle d'exposition de photographies portant sur les héros de la révolution.
Cette initiative du président du Conseil de la nation a chargé les lieux d'une force de l'Histoire. Le visiteur est tout de suite pris d'une agréable sensation de voyager dans l'une des plus grandes révolutions du XXe siècle. À plus forte raison pour les Algériens qui en ressentent, presque physiquement, la puissance que dégage tous les portraits des pères fondateurs de la nation. En somme, le palais Zighoud Youcef est un lieu d'Histoire...

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