{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

La visite a été décidée avec son homologue russe lors d’un entretien téléphonique

Tebboune en mai à Moscou

L’Algérie affiche son non-alignement et assume pleinement ses amitiés, tant occidentale que russe.

Le président de la République se rendra à Moscou en mai prochain. C'est ce qu'a rapporté un communiqué de la présidence de la République qui a fait état d'une communication téléphonique entre Abdelmadjid Tebboune et Vladimir Poutine. Lors de cet entretien, les deux hommes ont évoqué «la réunion prévue de la Grande commission mixte algéro-russe, convenant par la même de la visite d'État qu'effectuera monsieur le président de la République en Fédération de Russie le mois de mai prochain», lit-on dans le même communiqué. «Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et son homologue M. Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie ont eu un entretien téléphonique lors duquel ils ont abordé les relations unissant les deux pays», a indiqué la même source. Parmi les sujets évoqués, les deux Présidents ont abordé «les perspectives de coopération énergétique», souligne la même source. Tous deux, grands producteurs et exportateurs de gaz, Alger et Moscou préfèrent visiblement coopérer sur un produit éminemment stratégique et qui fait courir actuellement les Européens. L'évocation dans le communiqué de la présidence de la République de ce sujet spécifiquement illustre, si besoin, le caractère décomplexé et fondamentalement fort des relations entre les deux pays. Le président de la République a, en effet, à maintes fois souligné la solidité de l'amitié algéro-russe qui remonte aux temps de la guerre de Libération nationale. Lors d'un entretien avec la presse nationale, il avait annoncé son intention de se rendre à Moscou, coupant ainsi court à toute fausse interprétation quant à la position de l'Algérie. On rappellera, à ce propos que le même mois, c'est- à -dire en mai prochain, le président de la République est également attendu à Paris, l'un des pays les plus farouchement opposés à la Russie. C'est dire que l'Algérie affiche son non-alignement et assume pleinement ses amitiés, tant française que russe. Ce double déplacement en un laps de temps assez court, dans deux capitales que tout oppose, est aussi un signal fort de la volonté de l'Algérie de promouvoir la paix. Il ne viendra à l'idée de personne d'avoir une autre interprétation.
Au-delà du contexte particulier dans lequel intervient la communication téléphonique et l'annonce de la visite, il convient de rappeler que l'Algérie et la Russie sont liées par une Déclaration de coopération stratégique, signée en 2001. Ce document qui fonde les relations bilatérales devra être enrichi par un autres texte, annoncé, en mai de l'année dernière à Alger, par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Pour l'heure, le volume des échanges commerciaux est de l'ordre de 3 milliards de dollars au dernier pointage. C'est insuffisant compte tenu de l'excellence des relations historiques et politiques entre Alger et Moscou.
Les deux gouvernements croient en des opportunités de renforcer les relations dans de nombreux domaines, dont les nouvelles technologies, la production de vaccins, l'agriculture et l'industrie spatiale. Les échanges peuvent donc fortement évoluer, de l'avis des économistes des deux pays. D'ailleurs, lors de l'entretien téléphonique les présidents Tebboune et Poutine n'ont pas manqué d'aborder «la réunion prévue de la Grande commission mixte algéro-russe», censée cadrer le développement des relations économiques entre les deux pays.
On retiendra à ce propos la déclaration de Sergueï Lavrov sur l'intérêt des entreprises russes à investir en Algérie dans «l'énergie, les mines, l'exploration et l'industrie pharmaceutique». 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours