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Jeux Méditerranéens

Un marathon de 7 ans

Le président de la République a, au début du mois en cours, présidé une réunion spéciale dont l'ordre du jour a été consacré aux Jeux méditerranéens.

«Ces joutes seront une réussite», a affirmé à plus d'une reprise le commissaire du comité des Jeux méditerranéens, Mohamed Aziz Derouaz. Cette déclaration est très significative compte tenu du long trajet parcouru par les membres chargés, depuis 2015, des préparatifs de ces Jeux. Dés sa désignation comme chargé des cérémonies, Salim Dada est d'ores et déjà, en plein bain transpirant les Jeux méditerranéens. «Nous sommes prêts à 100% pour la réception et la prise en charge des délégations étrangères», a-t-il dit.
Cette rencontre sportive, que sont les Jeux méditerranéens 2022, qui regroupe les sportifs des pays des deux rives de la Méditerranée, est oranaise depuis 2015, date à laquelle la capitale de l'Ouest a été élue pour succéder à la ville italienne de Pescara, devant la ville tunisienne de Sfax lors d'un vote organisé à l'issue de l'assemblée générale du Comité international des Jeux méditerranéens tenue à Pescara le 27 août 2015. À cette date, la ville d'Oran n'était pas au mieux de sa forme, notamment dans sa partie est, très précisément à Belgaïd dans la commune de Bir El Djir. Ses infrastructures étaient dans un état déplorable. Le stade Zabana abritait les rencontres du Championnat national dans des conditions dignes des nations tiers-mondistes. Les défaitistes ont sombré davantage dans leur scepticisme. Plus loin, ils dénigraient. Ils ne croyaient pas qu'El Bahia allait relever le défi.

1001 raisons pour reporter ces Jeux
La 19e édition des Jeux méditerranéens avait été initialement prévue pour l'été 2021. En raison de la Covid-19, elle a été reportée pour l'année d'après, soit du 25 juin au 5 juillet 2022. Tout le calendrier olympique a été bouleversé. La ville, ayant franchi plusieurs étapes dans les préparatifs, a tout de même connu un net retard dans la mise en place des infrastructures sportives et les conditions d'accueil et des sportifs et leurs accompagnateurs. La mascotte initiale, qui prévoyait le lion comme symbole avec les couleurs des Jeux et du Bassin méditerranéen, est hissée dans le somptueux siège du Comité d'organisation du boulevard de l'ALN (ex- Front de mer)qui est du coup, devenu hideux, n'attirant plus les regards. Un voile de grisaille de renonciation emballe les sportifs et des responsables locaux. Ces Jeux seront-ils organisés alors que la crise sanitaire se répand un peu partout dans le monde? Cette question revenait sur toutes les bouches à telle enseigne que l'on ne savait plus à quel saint se vouer. Le 10 mars 2020, la crise sanitaire s'accentue, touchant l'ensemble des pays méditerranéens. Localement et pour des desseins jusque-là inexpliqués, l'on est allé loin, notamment au niveau de l'APW d'Oran, ayant par le truchement de son président d'alors, demandé l'annulation des Jeux méditerranéens Oran 2021. Entre l'expectative d'un ajournement et de l'annulation, les partisans du maintien, malgré toutes les conditions de la rencontre, ne renoncent pas. Bien au contraire,ils se défendent ongles et bec et défendant par la même la tenue, vaille que vaille, de ces Jeux méditerranéens, quitte à mobiliser le gros des moyens. Les événements se sont accélérés. Les déclarations des uns et des autres sont, dans leur ensemble, défavorables à tel point que l'on parle de l'annulation pure et simple. Le 31 avril 2020, l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, annonce que le report des Jeux méditerranéens a été décidé et ils sont décalés à l'été 2022.

Travaux au ralenti
Ce fut alors le grand soulagement, d'autant plus que les préparatifs étaient à la traîne. Il s'agit particulièrement des sites devant abriter les compétitions et les entraînements dont la cadence des travaux n'était aucunement satisfaisante. Bien au contraire, le taux d'avancement était décevant au plus haut niveau. On ne badine pas avec l'image de marque de la nation. Telle a été la devise adoptée par le gouvernement. D'ailleurs, lors de l'une des visites qu'il a effectuées à Oran, le Premier ministre, Aïmene Abderrahmane, a été catégorique, en constatant de visu le retard accusé dans la réalisation des infrastructures sportives entrant dans le cadre des préparatifs des JM22.
Il a fait savoir que le nécessaire sera fait afin que tous les projets concernés par le grand évènement de 2022 soient réceptionnés le plus tôt possible, exhortant l'exécutif concerné par le suivi de la réalisation des projets à redoubler d'efforts et prendre les mesures nécessaires afin d'accélérer la cadence des travaux». Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrazak Sebgag a, lui aussi, affiché, des appréhensions quant à un éventuel retard dans la livraison des infrastructures sportives, soulignant que le gouvernement accordait une grande priorité à cet événement méditerranéen. «Il ne sera, certainement, pas question d'un retrait de l'organisation des jeux, car si nous accélérons la cadence des travaux, nous serons prêts», a-t-il expliqué. Le gouvernement accorde la priorité capitale à cet événement méditerranéen. Pour ce faire, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a procédé à l'installation du Comité de suivi pour la prise en charge de la levée de tous les obstacles relatifs aux Jeux méditerranéens. Cette commission comprend plusieurs secteurs dont la jeunesse et les sports, l'habitat, la wilaya d'Oran. La priorité capitale a porté sur la prise en charge de tous les détails des Jeux méditerranéens, au parachèvement des projets et au lancement de la préparation sérieuse des Jeux dans leur aspect sportif. Et ce n'est pas tout. Le président de la République a, au début du mois en cours, présidé une réunion spéciale dont l'ordre du jour a été consacré aux Jeux méditerranéens. En présence des responmables des JM Oran 2022, la réunion a été consacrée à faire le point sur l'avancement de l'organisation de l'événement. Le président Tebboune a mis l'accent sur la réussite de cette manifestation sportive internationale, insistant pour que «les JM 22 soient à la hauteur de l'image et de le renommée de l'Algérie. Après donc sept longues années de préparatifs, la ville d'Oran est, moins de cinq jours avant le coup d'envoi de cette rencontre sportive, fin prête. Elle est désormais dotée d'un stade olympique de capacité de 40000 spectateurs, d'un Palais des sports totalement réhabilité et dont les gradins sont de capacité de 5000 places. Le stade Ahmed Zabana est d'une capacité de 40 000 places, en plus du nouveau stade de Sig (Mascara) de 20000 places, du nouveau stade de Mers El Hadjadj de 5000 places, du complexe de tennis Habib Khelil, qui se situe à Haï El Salam (ex- Saint-Hubert), d'un centre équestre Antar Ibn Cheddad, appelé également l'Hippodrome d'Es-Senia, de la salle omnisports du complexe olympique d'Oran de 6000 places, des salles omnisports d'Arzew, et Aïn El Türck, de la piscine olympique de Mdina Djdida.

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