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Tebboune préside un Conseil des ministres spécial Code des investissements

Un nouvel ancrage à l'activité économique

Les articles contenus dans le Code des investissements ne seront pas sujets à des modifications par une loi de finances. Une option garantissant un cadre légal stable et cohérent dont l'objectif est de répondre aux attentes des investisseurs et de remettre l'économie nationale sur la voie de la croissance et du développement.

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune présidera, aujourd'hui, une réunion spéciale du Conseil des ministres. « La réunion spéciale du Conseil des ministres consacrée à l'examen et au débat du projet de la nouvelle loi relative à l'investissement», indique un communiqué de la présidence de la République. C'est la troisième fois que le nouveau Code des investissements sera débattu avant son adoption. Actualisé et présenté le 8 mai dernier, après un premier renvoi, devant le Conseil des ministres, le chef de l'État avait chargé le gouvernement de poursuivre l'enrichissement du projet de loi au regard de son importance et dans le souci d'assurer sa pérennité. À cet égard, le président Tebboune avait ordonné la mise en place d'un cadre juridique capable de «marquer une rupture totale et définitive avec les pratiques anciennes» et «pouvoir amorcer avec succès une nouvelle phase économique et de développement». Attendu, depuis deux ans, par les opérateurs économiques aussi bien nationaux qu'étrangers, le nouveau Code devrait constituer la «locomotive réelle» de la relance économique. Un nouvel ancrage à l'activité économique du pays. Ce projet de Code de l'investissement devra contenir la nouvelle vision stratégique pour la promotion de l'investissement en Algérie avec pour objectif d'assurer un cadre de travail approprié garantissant des opportunités d'investissement, dans un climat de confiance. Dans un message de voeux à l'occasion de l'avènement du Nouvel An 2022, le président Tebboune a affirmé que la nouvelle année sera celle du «décollage économique dans une Algérie nouvelle qui recourt à ses capacités, ouverte à la coopération avec tous les partenaires sur la base des intérêts communs et attachée à s'acquitter de son rôle à garantir la sécurité et la stabilité de la région». Le nouveau Code des investissements se doit d'être, également, attractif à même de permettre à l'Algérie d'attirer les IDE (investissements directs étrangers). D'autant que l'investissement local et étranger pour permettre à l'Algérie de passer d'un statut de pays importateur à celui d'exportateur est l'objectif de la nouvelle politique économique mise en place par les hautes autorités de l'État, ces derniers temps. Lors du Conseil des ministres du 13 mars dernier, le président Tebboune avait souligné la nécessité d'adopter une approche pragmatique, dans le traitement des IDE, dans l'objectif d'attirer les investissements qui garantissent le transfert de technologie et la création de plus de postes d'emploi. Pour ce faire, la mise en place d'un cadre légal stable et cohérent répondant aux attentes des investisseurs est plus qu'impératif. D'autant que l'objectif est de relancer l'économie nationale, après des années de léthargie, en mettant en place un cadre légal stable et cohérent répondant aux attentes des investisseurs, avec des procédures claires et fluides. Des vecteurs pris en charge en raison de l'instabilité chronique engendrée. Selon la nouvelle mouture, les articles contenus dans le Code des investissements ne seront pas sujet à des modifications par une loi de finances pour garantir un cadre légal, stable et cohérent dont l'objectif est de répondre aux attentes des investisseurs et de remettre l'économie nationale sur la voie de la croissance et du développement. D'autant que la nouvelle mouture prévoit de privilégier les investissements stratégiques. Depuis la Turquie, le président Tebboune a indiqué que le nouveau Code de l'investissement va marquer la rupture avec les anciennes pratiques qui ont depuis des décennies terni l'image du pays et freinent la roue du développement, insistant sur «la limitation de l'intervention de l'administration dans l'acte de l'investissement et les facilitations aux investisseurs locaux et étrangers». En somme, le développement de la production locale et la réduction de la facture des importations passent inéluctablement par le développement des investissements étrangers et locaux.

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