Un plan Orsec «eau potable»

Face au risque de pénurie en eau potable, le gouvernement prend des mesures urgentes et reconduit le plan d'urgence mis en place durant les années 2021 et 2022. C'est qu'il ressort de la dernière réunion du gouvernement, présidée par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane. Lors de cette réunion, le ministre des Travaux publics, de l'Hydraulique et des Infrastructures de base a présenté une communication portant sur l'état d'exécution du programme d'urgence pour la sécurisation de l'approvisionnement de la population en eau potable. Dans ce cadre, et «vu la situation climatique actuelle, marquée par un déficit de pluviométrie, des mesures urgentes ont été prises à travers la reconduction du plan d'urgence mis en place durant les deux années 2021 et 2022, afin d'assurer l'approvisionnement régulier de la population en eau potable durant l'année en cours», fait savoir un communiqué des services du Premier ministre. Ces mesures s'inscrivent dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan d'action visant à garantir la sécurité hydrique sur les court et moyen termes, indique-t-on de même source. Ainsi, et alors que l'hiver est anormalement «doux», le gouvernement décide de mesures exceptionnelles afin de garantir un mois de Ramadhan serein aux citoyens; la priorité des pouvoirs publics consiste, désormais, à sécuriser l'approvisionnement en eau potable. Le premier responsable du secteur de l'eau, à savoir le ministre des Travaux publics, de l'Hydraulique et des Infrastructures de base a, à ce titre, présenté une communication portant sur l'état d'exécution de ce programme d'urgence pour la sécurisation de l'approvisionnement de la population en eau potable. Notons qu'outre les millions de foyers à pourvoir en eau potable, les agriculteurs ne seront pas en reste, puisqu'il est également question, tel que déjà constaté dans quelques wilayas, du raccordement de plusieurs exploitations agricoles au réseau d'électricité et la délivrance d'autorisations de fonçage de forages afin de permettre aux agriculteurs d'exercer leur activité, exploiter leur terre et améliorer les rendements.
Les préparatifs pour le mois sacré de Ramadhan incluent, faut-il le rappeler, la disponibilités des denrées alimentaires, notamment les viandes rouges. Ces dernières seront disponibles avant le mois de Ramadhan, à un prix n'excédant pas 1 200 DA le kilogramme, tel que l'a assuré le directeur général de l'Algérienne des viandes rouges, (Alviar), Lamine Derradji. «En prévision du mois de Ramadhan, de grandes quantités de viandes rouges seront importées de pays frères et d'Amérique du Sud» et leur prix «n'excèdera pas 1 200 DA le kilogramme», a affirmé Derradji dans une déclaration à la presse en marge de la célébration du 48e anniversaire de la création de l'Union nationale des paysans algériens (Unpa) tenue à Bordj Bou Arréridj en présence du secrétaire général de l'Unpa, Abdellatif Dilmi. Il a ajouté que ces viandes «seront disponibles sur tout le territoire national et contribueront d'une manière efficace à stabiliser les prix et briser la spéculation», soulignant que d'autres quantités de viandes seront apportées, pour le même but, des wilayas du Sud comme il a été fait au cours des dernières années. Il a également révélé qu'en prévision du prochain Ramadhan, toutes les mesures ont été prises pour assurer l'approvisionnement du marché national d'une manière régulière, ajoutant que «les légumes sont disponibles abondamment et à la portée du citoyen algérien en plus des mesures prises pour l'importation des viandes rouges qui seront vendues à des prix très raisonnables».