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L'Algérie, la Tunisie et la Libye accordent leurs violons

Une alliance qui fait trembler Rabat

Les chefs de la diplomatie des trois pays ont mis l'accent sur la nécessité d'intensifier les efforts conjoints pour lutter contre le terrorisme ainsi que le crime organisé transfrontalier et les crimes cybernétiques.

Les ministres des Affaires étrangères de l'Algérie, Ramtane Lamamra, de la Tunisie, Othman Jerandi, et de la Libye, Mme Najla Al-Mangoush, ont insisté, dans un communiqué conjoint de 19 points, sur plusieurs dossiers d'intérêts communs, sur l'importance de la stabilité en Libye pour garantir la sécurité et la stabilité dans la région en général, outre la nécessité de parachever le processus politique dans l'entente et l'unité à travers un dialogue libo-libyen. Lors d'une tripartite de concertation tenue à Tunis, les trois chefs de la diplomatie ont insisté sur l'importance de la stabilité en Libye pour assurer la sécurité de la région en général et la nécessité d'achever le processus politique dans le cadre de la réconciliation et de l'unité à partir d'un dialogue intra-libyen et de mobiliser les efforts nationaux pour parvenir à la réconciliation nationale et unifier les rangs selon une approche basée sur le principe de leadership libyen et dans le cadre d'un partenariat efficace et rentable avec la communauté internationale. Dans ce sillage, les ministres se sont félicités de la reprise, prochaine, des travaux de la commission constitutionnelle mixte au Caire, et encouragé ses membres représentant la Chambre des représentants et le Haut Conseil d'Etat à saisir cette opportunité pour parvenir à un consensus nécessaire pour achever l'élaboration de la base constitutionnelle, qui permettrait au peuple libyen d'exercer son droit souverain de choisir ses dirigeants dans les élections. En accordant leurs violons, les trois pays comptent former un espace d'échanges économiques. Une alliance à même de contrarier Rabat, voire même apeuré par la consolidation des relations algéro-tuniso-libyennes, et ce, à bien des égards. Abordant le Sommet arabe prévu en Algérie, les 1er et 2 novembre 2022, les trois ministres ont salué l'attachement de l'Algérie à réunir les conditions favorables pour rassembler les pays arabes, affichant leur adhésion à la relance de l'initiative de paix arabe visant l'établissement d'un Etat palestinien selon les frontières de 1967 avec Al Qods pour capitale, outre la réussite du projet de réforme de la Ligue arabe.
Concernant la 8e session du Symposium international de Tokyo sur le développement de l'Afrique (Ticad 8), prévu les 27 et 28 août 2022, le trio ministériel a affirmé, aussi, son adhésion totale à la concrétisation des objectifs escomptés de ce rendez-vous. Aussi, a-t-il souligné la nécessité de veiller à mettre en place une approche commune de coopération pour renforcer l'intégration stratégique, la solidarité et le développement intégré de la région.
Sur la lutte antiterroriste, les ministres ont mis l'accent sur la nécessité d'intensifier les efforts conjoints pour lutter contre ce fléau guettant la région au même titre que le crime organisé transfrontalier et les crimes cybernétiques.
La migration clandestine a été l'autre dossier abordé et pour lequel une vision commune est préconisée, notamment à travers une approche basée sur le développement équitable.

Ramtane Lamamra
«Les relations entre l'Algérie et la Tunisie sont très bonnes»

Reçu en audience au palais de Carthage par le président tunisien, Kaïs Saïed, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, dans une déclaration à la presse, a souligné que sa visite en Tunisie «a permis d'évaluer le progrès réalisé en termes d'application des différentes conventions». À l'occasion, Ramtane Lamamra a réaffirmé que «les relations entre l'Algérie et la Tunisie sont très bonnes grâce à la ferme détermination des deux présidents Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saïed». Une manière de remettre les pendules à l'heure d'autant que certains éditorialistes « mercenaires», à la solde du Makhzen, tentent par tous les moyens de « salir» les relations algéro-tunisiennes. Des tentatives vouées à l'échec tant les relations fraternelles algéro-tunisiennes ne souffrent d'aucune équivoque. Aussi, Ramtane Lamamra a réaffirmé la volonté des deux pays de «concrétiser les perspectives prometteuses de coopération» bilatérales afin de construire «des relations modèles traduisant réellement les liens privilégiés unissant les peuples frères».

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