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Sauvées par les pompiers à Oran

17 personnes coincées dans un immeuble

Derrière le Front de mer, se dresse un autre front charriant dans son sillage la misère et l’indigence. La ville s’effrite et s’effondre.

L'alerte est maximale, les fortes trombes qui se sont abattues, ces derniers jours oblige. Les services de la Protection civile de la wilaya d'Oran ont= sauvé 17 personnes, dont= quatre enfants, coincés au 4e étage d'un vieil immeuble de quatre niveaux ayant subi un effondrement total de ses escaliers, reliant les deux derniers étages. Occupé par 21 familles, l'immeuble est situé dans le quartier de Gambetta, à l'ouest de la ville d'Oran.
Pour ce faire, les sauveteurs ont, aux fins d'éviter la poursuite de l'effondrement, consolidé ladite bâtisse, en la dotant de plusieurs pylônes mis en place dans plusieurs angles, ainsi qu'au niveau de ses murs porteurs. La vieille bâtisse a été sérieusement endommagée par les dernières pluies. Le vieux bâti constitue la face cachée de la deuxième ville du pays,
El Bahia-Wahrane. Ce fait est, de visu, perceptible un peu partout dans les quartiers d'Oran. Derrière le somptueux Front de mer, se dresse un autre front, charriant dans son passage le malheur et l'indigence. La ville se désagrège de jour en jour. S'effritant, la ville s'effondre comme un château de cartes, s'écroulant au moindre changement climatique.
L'effondrement du vieux bâti est devenu un phénomène coutumier. En temps de fortes pluies, les vents secouent les murs et les plafonds lézardés des habitations caractérisées par un état de délabrement très avancé. Aujourd'hui, l'on tente tant bien que mal d'apporter des solutions à une problématique enracinée dans cette ville, à telle enseigne qu'elle devient difficile à résoudre.
La menace est d'autant plus réelle qu'elle a, à plusieurs reprises, eu gain de cause de ces habitants désabusés par les promesses trompeuses engagées par les précédents gestionnaires. Ces derniers ont, à plus d'un titre, pris la chose en main en entreprenant diversement, sans juger utile de prendre en compte l'esthétique de la ville et la solidité de ses bâtisses, malgré les sommations des instances en charge du suivi du volet urbanistique de la cité. Elles ne le répètent pas assez, alors qu'elles ont pourtant fait dans l'alarmisme, comme fer de lance devant secouer ces responsables inconscients, alors que la situation s'aggrave de plus en plus.
Les chiffres font état de plusieurs centaines de bâtisses classées zone rouge. Autrement dit, leurs occupants sont évacués, vaille que vaille, étant donné qu'ils encourent les risques d'être surpris à tout moment par les effondrements, partiels ou entiers. L'instance de contrôle technique de la construction a fait état d'un recensement récent de plus de 600 habitations précaires menacées d'effondrement à tout moment. Celles-ci sont réparties à travers neuf délégations communales du chef-lieu de wilaya, dont Sidi El Houari, Emir Abdelkader, Sidi El Bachir (ex- Plateau), El Hamri, El Mokrani, El Makarri (ex-Saint-Eugène), Seddikia et Ibn Sina (ex- Victor Hugo) ou encore Tirigou». Le CTC d'Oran a lancé une opération de recensement des constructions précaires. Elle a été sanctionnée par l'élaboration d'un rapport ayant motivé les instances locales à mettre en place une commission chargée de recenser les familles résidant dans les immeubles menaçant ruine, avant d'entamer les opérations de relogement. 

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