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Oran

18 et 36 mois de prison requis contre deux agents

Le faux et usage de faux. Deux agents administratifs, une quarantenaire et son acolyte, près le secteur urbain d'El Othmania, ex-Maraval, encourent des peines allant entre 18 et 36 mois de prison ferme requises à leur encontre par le procureur près le tribunal pénal d'Oran.
Les deux mis en cause sont poursuivis pour faux et usage de faux, fausse écriture sur des documents officiels et constitution d'un groupe de malfaiteurs en falsifiant des documents de base lambda au profit de tierces personnes.
La dernière «facilitation», dans laquelle les deux mis en cause ont été arrêtés en flagrant délit de falsification, a été accordée au profit d'un individu originaire de l'est du pays, en quête de faux papiers lui permettant de «régulariser» les papiers d'une voiture volée.
Dans cette affaire, la machine policière a été déclenchée, suite à la déposition formulée par un plaignant, ayant reconnu son véhicule qui lui avait été volé. L'enquête ouverte a été agissante, les enquêteurs ont relevé que la voiture en question a fait l'objet d'une proposition à la vente publiée sur un site électronique connu, d'où sa reconnaissance et l'identification par là même du «faux» propriétaire du véhicule en sa possession de «vrais faux documens».
Passés à l'expertise technique, les résultats ont été également concluants:les documents du véhicule se sont avérés totalement falsifiés. Poussant leurs investigations, les policiers ont remonté la filière des deux individus qui se sont avérés, eux aussi, rodés dans de telles pratiques, notamment dans la falsification des documents officiels et la fausse écriture sur des documents officiels.
Le rapport d'enquête a également révélé que les mis en cause procédaient à des falsifications de documents de base des voitures volées, en délivrant des cartes grises au profit des demandeurs, en mal de documents, sans pour autant inscrire leurs écritures sur le registre numérique national, alors que cette procédure est plus qu'impérative, étant donné que l'administration est passée à la numérisation de l'ensemble des fichiers importants comme les cartes d'identité biométriques, les passeports et les cartes grises.
Il faut dire que les deux individus ont tout de même réussi leur coup, en introduisant les documents falsifiés dans le réseau numérique local.
À la barre, les deux individus ont totalement nié les faits leur ayant été attribués, expliquant «avoir agi en toute légalité».

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