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Ereintant dossier!

Après- demain, jeudi 8 décembre 2022, la cour d'Alger accueillera les accusés et inculpés de l'affaire «Sonatrach», déjà jugée en février 2016. En 2021, le dossier est revenu à la cour d'Alger pour un second, et nous l'espérons, dernier, procès! Depuis l'été 2009, les suspects, puis inculpés et enfin, accusés, n'ont eu de cesse de ressasser les mêmes réponses aux mêmes questions, figurant dans un arrêt de renvoi, que les initiés avaient qualifié, à ce moment-là, de «tuant». Med Regad, le président du tribunal criminel de l'époque avait presque réussi «l'essai», car ligoté par le terrible arrêt de renvoi, revenu de la Cour suprême, avec un «casse et renvoi» sans bavure, car la justice en 2016, n'était pas si libre qu'on voulait bien croire, selon de célèbres avocats et même tenez, certains magistrats qui jetteront le tablier en février 2019, à l'orée du «hirak» béni, qui a vu des millions de citoyens sortir contre le système établi. En discutant avec la majorité des accusés, nous avions eu la nette conviction que leur ras-le-bol, était visible à 100 km, du lieu de discussion, tant ils étaient éreintés par ce dossier. Pourtant, Naïma Dahmani, la vivifiante présidente du tribunal criminel, avait montré, dès le début de la 1ère audience renvoyée, pour la prochaine session, à cause des absents, des prédispositions à mener à bon terme la barque des futurs débats, qu'elle a eu à présider en compagnie des deux conseillères, et de quatre jurés, tirés au sort. Une autre inquiétude fait que certains accusés, se morfondent avant la tenue du procès, qu'ils espèrent court, afin d'en finir avec le stress qui les poursuit depuis maintenant plus de 13 très longues et fastidieuses années, des années qu'ils ne souhaitent à personne d'endurer! Une chose est sûre et certaine: la composition du tribunal criminel est rassurante, par sa jeunesse, son assurance et son professionnalisme. Voilà des nouvelles qui font que les débats seront, jeudi prochain, sans aucun doute, honnêtes, propres et sereins. Reste maintenant l'éventuelle absence de Med Meziane, l'ex-P-DG de Sonatrach, pour maladie: la loi est franchement claire; dans ce cas d'espèce, il reste à la présidente du tribunal criminel d'Alger sur les lieux où se soigne l'accusé, très malade, et de l'entendre sur PV! Cette hypothèse serait possible, si la défense présentait un dossier confirmant le mal dont serait atteint l'accusé.
En attendant, jeudi, il faut vivement espérer que cette audience aura lieu et que finisse le calvaire des accusés de «Sonatrach»!

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