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Annaba

Grave dégradation du cadre de vie

Du mauvais entretien des routes à l’absence d’éclairage public, jusqu’au défaut de ramassage des ordures en passant par la prolifération du commerce informel et la criminalité galopante, la désolation est totale.

De plus en plus insoutenable, la dégradation effrénée de la commune est, depuis quelques jours, au centre des conversations des habitants de cette ville livrée à son triste sort. Assistant à une inertie inexpliquée des gestionnaires de l'A.P.C, les habitants d'Annaba dénoncent la clochardisation de leur cité. Exaspérés par la situation prévalant ces dernières années, les habitants lancent un S.O.S en direction des autorités locales afin de trouver les vraies solutions et ne pas se contenter de belles paroles. Outrés par la dégradation du cadre environnemental, des dizaines d'occupants des cités et des quartiers de la ville ont, tout autant que des commerçants, dénoncé leur quotidien invivable au sein d'une anarchie démesurée. De l'entretien des routes à l'absence d'éclairage public, jusqu'au défaut de ramassage des ordures en passant par la prolifération du commerce informel et la criminalité galopante, la désolation dans les propos était palpable chez nos interlocuteurs dont le quotidien est jalonné de désagréments que les responsables semblent ignorer. Certains se sont interrogés sur les propos avancés par les responsables, sur les préparatifs de la saison estivale qu'ils ont qualifiée de fiasco. «Comment peut-on parler de bonnes conditions alors que la quasi-totalité des quartiers, rues et ruelles de la ville est plongée dans le noir et jonchée d'ordures ménagères, entre autres?», a lancé un citoyen, soulignant que «Annaba n'est plus cette ville touristique, elle est devenue la ville de tous les risques». Pourtant, à chaque discours, on entend que des efforts sont consentis pour la réfection du réseau routier de la ville. Or, au regard de la qualité du bitume utilisé, l'on a l'impression que le colmatage est réalisé avec un matériau qui se dégrade à la moindre averse. L'autre remontrance a trait aux «trous béants» laissés en l'état à chaque travail effectué pour les passage des conduites de raccordements aux réseaux d'AEP, de gaz et d'électricité. S'ajoutent à ces désagréments la déformation du tissu urbain de la ville où des promotions immobilières poussent comme des champignons. Érigés sur plusieurs étages, des immeubles promotionnels sont construits en plein centre d'Annaba sans respect des constructions mitoyennes, alors que le commerce informel et la criminalité ont «pignon sur rue». Face à cette anarchie pluridimensionnelle, les habitants d'Annaba lancent un appel de détresse aux gestionnaires de la ville, avec un slogan: «Nettoyer et organiser avant d'embellir».

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